Tin tức về Fukushima

Vietsciences- RFI, RFA, BBC, VOA, AFP, Reuters, Le Monde, Le Figaro        26/04/2011

 

Những bài cùng đề tài
 



58 Tchernobyl: un des photographes se souvient
57 Nhật chi 50 tỷ đôla tái thiết sau thiên tai
56 Biểu tình đòi đóng cửa nhà máy điện hạt nhân ở Pháp
55 Thế giới tưởng niệm thảm họa Tchernobyl trong nỗi lo ngại nguyên tử
54 Manifestation antinucléaire à Golfech
53 Hommage à Paris aux liquidateurs de Tchernobyl
52 絆--Kizuna
51 Le Japon décrète une "zone interdite" autour de Fukushima
50 Fukushima : le retour à la normale sera très long
49 L'UE débloque 110 millions d'euros pour Tchernobyl
48 Manifestation des anciens "liquidateurs" de Tchernobyl
47 Nouvelles mesures radioactives record enregistrées près de Fukushima
46 vIdeo Tsunami ngày 11/3/2011
45 Nouveau séisme au Japon
44 Fukushima : Greenpeace dénonce le manque d'informations données à la population
43 Người dân duyên hải Nhật lo ngại chất phóng xạ
42 Thăm làng bị sóng thần tàn phá
41 Lo ngại thảm họa hạt nhân tại Nhật
40 Hình ảnh sóng thần Nhật Bản
39 Nhật Bản: một tháng sau thảm họa
38 Un nouveau séisme de magnitude 6,1 au large du Japon
37 Nucléaire « L’irradiation peut provoquer des dommages sur vingt générations »
36 Nucléaire : 3 800 manifestants demandent l'arrêt de la centrale de Fessenheim

31 Sarkozy promet de fermer les centrales nucléaires qui échoueraient aux tests de sécurité
30 Fukushima et la sûreté nucléaire - Video
29 Mây phóng xạ sẽ bao phủ Việt Nam + video
28 Plus de la moitié des victimes japonaises du tsunami avaient plus de 65 ans
27 Toshiba souhaite démanteler la centrale de Fukushima en dix ans
26 Japon: Le déversement en mer d'eau radioactive se poursuit
25 Le chantier de Tepco à Fukushima
24 Fukushima: le Japon utilise de l'azote pour éviter une explosion
23 Japon: fuites d'eau dans la centrale d'Onagawa
22 Tìm thuốc chống phóng xạ (VOA) Video
21 Trận động đất mới làm rung chuyển Nhật Bản
20 Fukushima sau 4 tuần lễ
19 Bulgaria, Nga đồng ý ngưng xây một nhà máy điện hạt nhân
18 Japon : Greenpeace dévoile des taux élevés de radioactivité dans l'alimentation
17 Les ingénieurs tentent d'éviter une explosion à Fukushima
16 Fukushima : la brèche radioactive colmatée  Vidéo
15 Nhật đã ngăn được rò rỉ phóng xạ ra biển
14 Nhiều lo ngại TEPCO sẽ phải trả những khoản bồi thường lớn
13 Nhà máy Fukushima lại phải đương đầu với vấn đề hóc búa khác
12 Nhà máy điện hạt nhân Nhật có nguy cơ xảy 1 vụ nổ mới
11 Hàn Quốc chất vấn Nhật Bản về vụ thải nước nhiễm phóng xạ ra biển
10 Phóng xạ iod131 trong nước biển cao gấp 7,5 triệu lần mức an toàn
9 Phát hiện phóng xạ cesium nồng độ cao trong cá Kounago
8 La centrale accidentée de Fukushima vue du ciel
7 Nhật yêu cầu Nga giúp xử lý nước nhiễm phóng xạ
6 Mỹ gởi máy bơm lớn để làm nguội lò phản ứng hạt nhân của Nhật
5 Hoa Kỳ điều tra an toàn tại nhiều nhà máy hạt nhân
4 Hoa Kỳ chưa sẵn sàng để ứng phó với các trận động đất
3 Pháp đề nghị đưa ra những tiêu chuẩn quốc tế về an toàn hạt nhân
2 Nhật Bản không thể thu hồi 1.000 thi thể vì lo ngại xác bị nhiễm xạ
1 Mạch nước ngầm Fukushima nhiễm phóng xạ

 

58 Tchernobyl: un des photographes se souvient

Peu après l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986, le photographe Igor Kostine s'est rendu dans la zone de danger: les radiations y étaient si fortes qu'elles ont entièrement voilé ses pellicules photos. Vingt-cinq ans après, le photographe se souvient: fortement irradié, Igor Kostine aujourd'hui âgé de 74 ans a survécu, au prix de plusieurs hospitalisations et opérations de la thyroïde. Mais nombre de ses camarades, et des "liquidateurs" qu'ils accompagnaient, sont morts des suites de cancers.

Dans les heures qui ont suivi l'explosion du réacteur numéro quatre de Tchernobyl, en Ukraine, le reporter de l'agence Novosti s'est débrouillé pour embarquer dans un hélicoptère survolant la centrale. A cet instant, les autorités soviétiques tiennent encore l'accident secret. Igor Kostine, prévenu par un informateur, est un des premiers sur les lieux.

Igor Kostine se souvient encore de la voix du pilote, à bord de cet hélicoptère au plancher recouvert d'une carapace de plomb, annonçant des niveaux de radioactivité alarmants.

"Les ruines du réacteur sont sur la droite", se rappelle le photographe. "'Cinquante mètres du réacteur, 250 Roentgen', dit le pilote. J'ai ouvert le hublot et shooté (le réacteur éventré). C'était stupide", dit-il.

Aucune image ne subsiste de ce survol, au coeur du nuage radioactif: les rayons ont surexposé les pellicules, qui deviennent noires. Neuf jours plus tard, Igor Kostine et deux autres photographes, Valery Zoufarov et Volodymyr Repik, sont autorisés officiellement à se rendre sur place. Igor Kostine accompagne les "liquidateurs", ces soldats envoyés déblayer les décombres de la centrale.

Sur le toit du bâtiment voisin du réacteur détruit, Kostine doit travailler vite. "Ils comptaient les secondes pour moi. Une, deux, trois. Quand ils annonçaient '20', je devais descendre du toit. C'était l'endroit le plus contaminé, avec 1.500 Roentgen par heure. La dose mortelle est de 500 Roentgen", a expliqué Igor Kostine à l'Associated Press. "La peur est venue après".

"C'était une autre dimension: les ruines du réacteur, les gens avec des masques", inefficaces contre les radiations, "les réfugiés. Tout ça ressemblait à la guerre", contre un ennemi "invisible, silencieux, et donc encore plus dangereux".

Les soldats, qui se relaient par équipes de huit hommes, ne peuvent pas travailler plus de 40 secondes sur le toit du bâtiment du réacteur quatre. Portant une lourde combinaison doublée de plomb, qui entrave leurs mouvements, ils ont à peine le temps de jeter quelques pelletées de débris du toit dans le trou béant creusé par l'explosion.

Anatoly Rasskazov, photographe officiel de la centrale, fut le premier à travailler sur place, prenant des clichés et réalisant une vidéo le 26 avril à midi, un peu moins de 12h après l'explosion survenue vers 1h30 du matin. Les images furent soumises à une commission spéciale le 26 avril à 23h, et saisies immédiatement par les services de renseignement, explique Anna Korolevska, directrice adjointe du musée Tchernobyl à Kiev.

La catastrophe ne fut annoncée officiellement que le 29 avril. Deux photographies seulement d'Anatoly Rasskazov ont été publiées en 1987, sans mention de leur auteur. Le photographe est mort en 2010, après des années de lutte contre le cancer et des maladies du sang, imputées aux radiations. Valery Zoufarov n'a pas non plus survécu. Il est mort en 1993 à l'âge de 52 ans, également des suites de maladies liées à l'exposition aux radiations. Photographe de l'agence de presse TASS, il a pris des clichés d'un hélicoptère survolant le réacteur, à une hauteur de seulement 25m.

Igor Kostine n'a eu de cesse, depuis 1986, de porter témoignage du calvaire des "liquidateurs", et des habitants. Il a photographié les villes et villages désertés, les enfants nés avec des malformations, les rescapés atteints de cancers ou de leucémie, la construction du "sarcophage" au-dessus du réacteur numéro quatre.

Son travail a été récompensé par le World Press Photo, prix le plus prestigieux du photojournalisme. Les images le hantent encore. "Où ai-je vu ça? Dans un film? Ou quand la guerre a commencé, quand j'avais cinq ans?", s'interroge-t-il.

Vingt-cinq ans après la catastrophe, les scientifiques restent divisés sur ses conséquences sanitaires. Selon des chiffres du Forum Tchernobyl, regroupant des institutions internationales dont l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), 28 personnes sont mortes dans les jours qui ont suivi l'accident, et plus de 6.000 cas de cancers de la thyroïde ont été détectés parmi les personnes les plus exposées, en Ukraine, Biélorussie (aujourd'hui Belarus) et en Russie.

D'après l'OMS, on peut en outre s'attendre à 4.000 autres cancers mortels dans les années à venir. Mikhail Balanov, du Comité scientifique de l'ONU sur les effets des radiations atomiques, souligne que les projections sont toutefois difficiles à établir, en raison de la trop grande marge d'erreur des différentes études.

La contamination des terres et végétaux -dont les champignons et fruits des bois, très prisés en Ukraine- reste par contre une réalité, ajoute-t-il, et "pour des décennies". Environ 115.000 personnes ont été évacués des environs de la centrale après l'accident. Une zone de 30km autour de la centrale est toujours inhabitée. Dans ce sinistre périmètre, seuls vivent quelques centaines d'oubliés, habitants revenus malgré les mises en garde officielles, trop vieux ou trop las pour s'installer ailleurs.

A quelques kilomètres de la centrale, Pripyat, autrefois ville-modèle construite pour les employés et leurs famille, est aujourd'hui une ville fantôme, totalement abandonnée. AP

 

 

57 Nhật chi 50 tỷ đôla tái thiết sau thiên tai

 

Tại Tokyo, chính phủ Nhật Bản đã thông qua ngân sách đặc biệt 50 tỷ dollars, được dùng vào các kế hoạch tái thiết lại những vùng bị tàn phá bởi động đất và sóng thần hồi tháng Ba vừa rồi.

Bộ Trưởng Tài Chánh Yoshihiko Noda nói với báo chí rằng đây là chỉ khoản tiền đầu tiên mà chính phủ bỏ ra để khởi động công tác. Theo dự đoán của chính phủ Nhật và các tổ chức tài chánh thế giới thì số tiền Tokyo cần sẽ lến đến 300 tỷ hoặc 350 tỷ.
Trong cuộc họp báo sau đó, Thủ Tướng Naoto Kan thông báo chính phủ sẽ bán công khố phiếu để có số tiền cần phải có. Ông Kan cũng nhắc lại là ngoài chương trình tái thiết, chính phủ còn có trách nhiệm giải quyết khủng hoảng hạt nhân do nhà máy điện nguyên tử Fukushima gây nên.
Các cuộc thằm dò công luận do giới truyền thông Nhật Bản thực hiện đều cho thấy đại đa số người dân Nhật Bản sẵn sàng đóng thêm thuế để giúp tái thiết đất nước sau trận thiên tai kinh hoàng xảy ra, nhưng không hài lòng với các kế hoạch mà chính phủ thực hiện, và cũng không tin vào những tin tức do chính quyền phổ biến liên quan đến tình huống xảy ra ở nhà máy điện Fukushima.

 

 

 

56 Biểu tình đòi đóng cửa nhà máy điện hạt nhân ở Pháp

 

Những cuộc biểu tình chống điện hạt nhân diễn ra hôm qua dọc theo biên giới Pháp- Đức. Hoạt động này diễn ra trước ngày kỷ niệm 25 năm xảy ra thảm họa Chernobyl ở Nga hồi năm 1986.

Những người biểu tình đòi hỏi cơ quan chức năng đóng cửa nhà máy điện nguyên tử cũ nhất của Pháp tại Fessenheim. Nhà máy này được đưa vào hoạt động từ năm 1977, lại nằm trong một khu vực đông đúc dân cư. Nhà máy chỉ cách biên giới với Đức không đầy 2 km, và cách Thuỵ Sĩ chừng 40 km.
 

Pháp hiện có 58 lò phản ứng hạt nhân đang hoạt động và xét theo tỷ lệ đang là quốc gia sử dụng năng lượng điện hạt nhân nhiều nhất.
 

Thảm họa hạt nhân Chernobyl hồi ngày 26 tháng tư năm 1986 và sự cố hạt nhân hiện nay tại nhà máy điện nguyên tử Fukushima cuả Nhật đang buộc nhiều quốc gia phải đặt lại vấn đề an toàn hạt nhân.

 

 


 

55 Thế giới tưởng niệm thảm họa Tchernobyl trong nỗi lo ngại nguyên tử

Tổng thư ký LHQ Ban Ki-moon viếng thăm Tchernobyl 20/4 (Reuters)

Đức Tâm

Ngày mai 26/04/2011, thế giới tưởng niệm thảm họa Tchernobyl, Ukraina, sự cố nghiêm trọng nhất trong lịch sử điện hạt nhân xẩy ra cách nay một phần tư thế kỷ, trong bối cảnh nước Nhật, từ nhiều tuần qua, đang hối hả tìm mọi biện pháp khắc phục hậu quả các sự cố ở khu nhà máy điện nguyên tử Fukushima.

 
Vào lúc 01h23’ ngày 26/04/1986, lò số 4 của nhà máy điện Tchernobyl đã bị nổ do thao tác sai lầm của giới chuyên gia khi tiến hành kiểm tra mức độ an toàn. Vụ nổ đã gây ra cường độ phóng xạ ít nhất là bằng 200 quả bom nguyên tử mà Hoa Kỳ đã ném xuống Hiroshima và gây ô nhiễm một phần châu Âu.

Chính quyền Liên Xô thời đó, trong vòng 4 năm, đã huy động khoảng 600 ngàn nhân viên tới hiện trường để dập tắt đám cháy và quét dọn khu vực xung quanh nhà máy. Có thể coi đây là những cảm tử quân vì họ được trang bị ở mức tối thiểu bất chấp mức độ phóng xạ rất cao.

Ngày 20/04 vừa qua, khi tới thăm khu vực Tchernobyl, tổng thư ký Liên Hiệp Quốc Ban Ki Moon đã kêu gọi tiến hành một cuộc thảo luận trên phạm vi toàn cầu về năng lượng hạt nhân. Theo ông, « sự cố nhà máy điện hạt nhân Fukushima và thảm họa Tchernobyl đã đưa ra hai thông điệp mạnh mẽ : chúng ta phải rút ra những bài học từ những bi kịch này và tăng cường các chuẩn mực an toàn hạt nhân ».

Thế nhưng, một phần tư thế kỷ sau, bản tổng kết về thảm họa Tchernobyl vẫn gây tranh cãi : giới vận động ủng hộ điện hạt nhân tỏ ra rất mạnh, không muốn phân tích rõ ràng những hậu quả về lâu dài của thảm họa, trong khi đó, giới bảo vệ môi trường tố cáo sự thiếu minh bạch trong quản lý, phòng chống sự cố hạt nhân, các nạn nhân bị không được theo dõi, chữa trị, chăm sóc trong thời kỳ hậu xô viết.

Vào thời điểm đó, Liên Xô dưới sự lãnh đạo của ông Mikhail Gorbachev đã hành xử theo truyền thống cố hữu là bưng bít thông tin, cái gì cũng được coi là bí mật và ba ngày sau mới thừa nhận có thảm họa, khi Thụy Điển lên tiếng báo động do bị đe dọa bởi đám mây nhiễm phóng xạ.

Sự im lặng của chính quyền Liên Xô, đi kèm với những thông tin dối trá, đã làm cho hàng trăm ngàn người bị nhiễm phóng xạ, chủ yếu tại Ukraina, Belarus và Nga.

Năm 2005, nhiều tổ chức thuộc Liên Hiệp Quốc thẩm định rằng có khoảng 4000 người qua đời do bị phơi nhiễm phóng xạ. Tuy nhiên, theo giới bảo vệ môi trường, Liên Hiệp Quốc đã đánh giá thấp hậu quả của thảm họa Tchernobyl.

Trong một bản báo cáo được công bố hồi tháng Hai năm nay, Ủy ban Khoa học Liên Hiệp Quốc về hậu quả của phóng xạ, UNSCEAR, cho biết có khoảng 6000 trường hợp ung thư tuyến giáp, trong số này có 15 trẻ em bị tử vong do uống sữa bị nhiễm độc.

Ông Ivan Blokov, đại diện tổ chức Greenpeace tại Nga tuyên bố với AFP là do bị lây nhiễm phóng xạ, ở Ukraina, Belarus và Nga, có ít nhất 100 ngàn người đã qua đời trước 2005 vì ung thư, các loại bệnh tim, hư tổn hệ miễn dịch v.v.

Sự cố tại nhà máy điện Nhật Bản Fukushima đã làm sống lại cơn ác mộng hạt nhân và tác động mạnh đến công luận tại phương Tây, còn thảm họa hạt nhân Tchernobyl trước đây đã góp phần thúc đẩy sự phát triển của phong trào chống điện nguyên tử, bảo vệ môi trường, môi sinh.

Việc xử lý hậu quả Tchernobyl vẫn còn kéo dài cho đến nay và cực kỳ tốn kém. Tại hội nghị ngày 19/04 vừa qua ở Kiev, cộng đồng quốc tế đã huy động được 550 triệu đô la trong tổng số 740 triệu cần thiết, để tài trợ cho việc xây lắp phần bọc lò mới, bởi vì lớp bao phủ lò phản ứng bị nổ ở Tchernobyl đã được xây vội vã ngay sau khi xẩy ra tai nạn, nay đã bị rạn nứt và gây rò rỉ phóng xạ.

Nhà máy điện Tchernobyl đóng cửa hoàn toàn vào tháng 12 năm 2000 sau một loạt sự cố, trong khi đó, tại Ukraina, vẫn còn 4 nhà máy với 15 lò phản ứng đang hoạt động.

Sự cố tại nhà máy điện Fukushima hiện nay hay thảm họa Tchernobyl cho thấy, yếu tố thiên tai, trình độ chuyên môn kỹ thuật của con người quan hệ chặt chẽ với nhau. Rủi ro trong lĩnh vực điện hạt nhân ngày càng tăng do sự khan hiếm nguồn nhiêu liệu và chi phí sản xuất năng lượng cao. Sẽ là ảo tưởng khi cho rằng không có rủi ro. Có thể trong tương lai, cộng đồng quốc tế sẽ lại có nhiều ngày lễ buồn khác để tưởng niệm.

 

 

    54 Manifestation antinucléaire à Golfech

    AFP
    24/04/2011 | Mise à jour : 16:05
    Réactions (5)

    Quelques centaines d'antinucléaires ont créé un cimetière factice aujourd'hui devant la centrale de Golfech (dans le Tarn-et-Garonne) pour réclamer une sortie immédiate du nucléaire.

    Les manifestants, qui étaient environ 400 selon les organisateurs, 300 à 350 selon les gendarmes, ont disposé des dizaines de croix portant les noms des "liquidateurs" de la centrale de Tchernobyl sur le rond-point desservant la centrale au bord de la Garonne, au sud-est d'Agen.

    Placée sous le double signe du 25ème anniversaire de Tchernobyl en Ukraine et de la récente catastrophe de Fukushima au Japon, cette protestation par ailleurs plutôt festive faisait partie d'une série de manifestations antinucléaires prévues en France au cours du week-end.

    "Tchernobyl en 86 ou Fukushima aujourd'hui, nous ne voulons plus qu'il y ait d'accident nucléaire majeur, en France ou ailleurs", a déclaré un porte-parole des organisations ayant appelé à manifester devant Golfech, André Crouzet. Or "les experts nous disent clairement que le prochain accident majeur, s'il doit avoir lieu, aura lieu en France", a-t-il dit en relevant un "mauvais présage" dans le fait que Golfech est jumelée avec une centrale ukrainienne et une centrale japonaise.

    Les collectifs convergent chaque année devant Golfech depuis le 1er anniversaire de Tchernobyl en 1987, mais "la configuration est nouvelle: il y aura un avant et un après-Fukushima; la sortie du nucléaire n'est plus un tabou et le débat que nous demandons depuis longtemps est ouvert".
     

 

 

53 Hommage à Paris aux liquidateurs de Tchernobyl

Par RFI

Il y a presque 25 ans jour pour jour, le 26 avril 1986, explosait le réacteur n°4 de la centrale nucléaire soviétique de Tchernobyl. Un drame majeur, sans précédent et dont la tragédie du site atomique japonais de Fukushima, en mars 2011, ravive douloureusement le souvenir. Ce week-end (samedi 23 et dimanche 24 avril 2011) à Paris sur le parvis des droits de l'homme du Trocadéro, l'assocation « Independent WHO » rend hommage à celles et ceux qu'on a appelé les liquidateurs de Tchernobyl.

 
Un visage, un nom et deux dates : une date de naissance et de décès. En tout, 260 portraits sont posés au sol et tous ces gens ont fait partie des liquidateurs de Tchernobyl. Ces centaines de milliers d'hommes et de femmes, militaires et civils, réquisitionnés dans l'urgence pour lutter contre le feu puis construire le gigantesque sarcophage de confinement du réacteur. Des soldats d'un feu mortel auxquels l’association « Independent WHO » tenait à rendre hommage.

« Il y a eu entre 600 000 et 1 million de personnes qui sont allées pour éteindre l’incendie de Tchernobyl, explique l'un des militants de l’association, Chritstophe Elain. C’est grâce à ces personnes qu’il n’y a pas eu un accident encore plus important qui aurait pu rendre l’Europe inhabitable. Et ses gens se sont donc sacrifiés pour nous ».

Pourquoi tant de main d'œuvre, tant de risques ? Venu à Paris pour cette commémoration, le réalisateur et écrivain Wladimir Tchertkoff, a enquêté sur la catastrophe, filmé et réuni, en 2006, de nombreux témoignages dans un livre terrible Le Crime de Tchernobyl.

« Le problème s’était de diviser par le plus grand nombre pour faire les travaux qu’il y avait à faire. Or, ils avaient le droit d’être dans un endroit deux minutes. Ce n’était pas possible de faire un travail qui ait du sens donc on restait sept minutes, dix minutes. Ils ont reçu des doses énormes ».

Parmi les liquidateurs, 100 000 sont aujourd'hui décédés et plus de 80% des survivants sont malades mais non reconnus comme victimes des radiations par l'Organisation mondiale de la Santé. L’OMS qui évoque une cinquantaine de morts. Un scandale d'une énormité effrayante pour « Independent Who » qui réclame la dénonciation de l'accord qui depuis 1959 inféode l'OMS à l'Agence internationale de l'Energie Atomique.

 
Christophe Elain
Militant de l’association « Independant WHO ».
L'Organisation mondiale de la Santé, depuis 1959, ne fait absolument rien sur la santé et le nucléaire.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/04/24/97001-20110424FILWWW00089-manifestation-antinucleaire-a-golfech.php

 

52 絆--Kizuna

Bài đăng trên website của Đại Sứ Quán Nhật Bản tại VN 

 

 
Kizuna – Mối ân tình

Ngày 11 tháng 4 năm 2011

Đã 1 tháng trôi qua kể từ ngày miền Đông Nhật Bản trải qua thảm họa thiên tai – một trận động đất và sóng thần dữ dội – khiến hơn 13.000 người thiệt mạng và hiện tại vẫn có hơn 14.000 người mất tích và hơn 150.000 người phải sống cuộc sống lánh nạn. Tôi xin gửi lời chia buồn tới tất cả nạn nhân và gia đình nạn nhân người Nhật Bản cũng như người nước ngoài trong thiên tai vừa qua.

Chúng tôi đang dốc toàn lực để giải quyết và nỗ lực hết sức mình để ổn định tình hình nhà máy điện hạt nhân Fukushima số 1 càng sớm càng tốt.

Thời gian 1 tháng sau trận động đất là thời kỳ cực kỳ khó khăn đối với Nhật Bản, tuy nhiên, đây cũng là khoảng thời gian để chúng tôi cảm nhận rõ sự đồng hành và chia sẻ của cộng đồng quốc tế đối với Nhật Bản và chúng tôi rất biết ơn về điều đó.

Đến nay, đã hơn 130 nước, khu vực, gần 40 tổ chức quốc tế, rất nhiều các tổ chức phi chính phủ, các cá nhân trên toàn thế giới đã gửi lời chia sẻ và thể hiện sự hỗ trợ, đoàn kết đối với Nhật Bản thông qua các hoạt động như quyên góp, v.v. Các nhân viên cứu hộ từ nhiều nước, khu vực đã đến vùng bị thiệt hại ngay sau đó để tham gia các hoạt động cứu hộ cứu nạn và mang đến sự hỗ trợ vật chất như thực phẩm, thuốc, chăn. Đây là một nguồn động viên lớn đối với người bị nạn. Rất nhiều trẻ em các nước đã gấp hạc giấy để gửi những lời nguyện cầu cho sự tái thiết của Nhật Bản.

Đặc biệt, chúng tôi đã nhận được rất nhiều những lời thăm hỏi động viên chia sẻ chân tình từ các lãnh đạo của Đảng, Chính phủ Việt Nam và nhiều người dân Việt Nam. Hơn nữa, không chỉ có các cơ quan chính phủ, mà rất nhiều đoàn thể doanh nghiệp, cá nhân đã quyên góp ủng hộ cho Nhật Bản. Và tôi tin rằng, điều đó đã thể hiện mạnh mẽ mối ân tình đã được vun đắp giữa Nhật Bản và Việt Nam cho đến nay.

Đại diện cho nhân dân Nhật Bản, tôi xin chân thành cảm ơn tất cả sự hỗ trợ quý báu này.

Nhật Bản sẽ hồi sinh và trở thành đất nước tươi đẹp hơn nữa. Tôi tin rằng, bước tiếp trên con đường hồi sinh đó chính là nghĩa vụ của Nhật Bản đồng thời là sự đền đáp có ý nghĩa nhất đối với sự đồng hành và động viên từ cộng đồng quốc tế. Tôi tin chắc rằng với sự hợp tác của cộng động quốc tế và sức mạnh tiềm ẩn của dân tộc, điều đó sẽ thành công.

Nhật Bản sẽ đền đáp sự hỗ trợ của các bạn bằng cách tiếp tục đóng góp nhiều hơn nữa cho cộng đồng quốc tế.

Để làm được điều đó, tôi sẽ nỗ lực hết sức mình trong công cuộc tái thiết.

 
Thủ tướng Nhật Bản
Naoto Kan

 

Người bạn trong lúc hoạn nạn là người bạn chân thành

 



KIZUNA – THE BONDS OF FRIENDSHIP

平成23411

大な地震と津波に見舞われ、1万3千人以上の死者を出した東日本大震災から一ヶ月が経ちましたが、未だに14千人以上が行方不明であり、約15万の方々 が、今も避難生活を強いられています。我が国の国民だけでなく、外国人の方も含め、今回被災されたすべての方と、そのご家族の皆様には、心よりお見舞いを 申し上げます。
福島第一原子力発電所の状況については、現在、事態の収束のために全ての資源を動員し、一日も早い安定化に向けて努力しているところです。
大震災からの一ヶ月間は、日本にとって極めて厳しい期間でした。しかし、同時に、日本は世界と共にあることを、改めて実感し、感謝する期間となりました。
れまで130以上の国・地域、40近い国際機関、数多くの非政府組織、そして世界中の方々からお見舞いをいただき、さらには義援金などを通じて支援と連帯 を示していただきました。様々な国・地域から救助隊員の方々が駆けつけ、いち早く被災地で救援活動を行い、食料・医薬品・毛布等の物資を届けてくださった ことは、被災者を心から勇気づける支援でもありました。また、被災地の復興を願い、遠い国の子供たちが一生懸命折ってくれた千羽鶴も届けていただきまし た。
 特にベトナムにおいては 、共産党及び政府の指導者をはじめとするたくさんの方々から心からのお見舞いと暖かい励ましのメッセージをいただきました。また、政府機関のみならず、数 多くの団体、企業及び個人から貴重な 義援金をいただきました。私は、これはこれまで日本とベトナムとの間で大切にはぐくまれてきた「絆」の強さを物語るものであると確信しているところです。
このような世界中からの支援に対し日本国民を代表して心から感謝を申し上げます。
本は必ず再生し、復活し、さらに素晴らしい国になります。国際社会が示してくださった温かい激励と連帯に応えるためにも、その新生への道を歩むことこそ が、我が国の責務であり、最高の返礼であると考えています。そして、日本国民の底力と国際社会の温かいご協力により、それは必ずできると、私は確信してい ます。
そして、世界の皆様からいただいた温かいご支援に対し、国際貢献という形で、必ず恩返しをしたいと思い定めています。
そのためにも、私は、復興に向けて全力を尽くして参ります。
内閣総理大臣
菅 直人
まさかの友は真の友
http://www.vn.emb-japan.go.jp/jp/japan/PM_Message.html
 

Bài đang trên website của Chính phủ Nhật Bản

Kizuna
- The Bonds of Friendship -
 


 
April 11, 2011
[Provisional Translation]
JAPANESE
 

One month has passed since the Great East Japan Earthquake, which caused over 13,000 people to lose their lives in the enormous earthquake and tsunamis that struck. Even now, over 14,000 people remain unaccounted for, and about 150,000 people remain forced to take shelter as evacuees. I extend my heartfelt sympathy to all the people who have suffered as a result of this disaster, both Japanese nationals and non-Japanese, and to their families.
We are currently mobilizing all resources to bring the situation at Fukushima Daiichi Nuclear Power Station under stable control and working to stabilize the situation there at the earliest possible time.
This one month since the great earthquake has been an extremely arduous time for Japan. Yet at the same time, it has been a period during which Japan has once again realized, and once again given thanks, that we stand together with the world.
Thus far, over 130 nations and regions, nearly 40 international organizations, a number of nongovernmental organizations and people from all around the globe have extended their best wishes to us, and moreover they have expressed their support and solidarity through donations and other means. Various countries and regions rushed in rescue workers to swiftly conduct rescue operations in the affected areas swiftly and delivered supplies such as food, medical supplies, and blankets. This assistance also brought wholehearted encouragement to the disaster victims. In addition, we have received thousands of origami paper cranes intently folded by children in distant nations wishing for the reconstruction of the disaster-stricken areas.
On behalf of the people of Japan, I extend my heartfelt thanks for such assistance from all around the world.
There is no doubt that Japan will recover, become vibrant again, and become an even more marvelous country. In living up to the cordial encouragement and solidarity extended to us by the international community, I consider walking down the road to such a rebirth to be incumbent upon us, and the best way for Japan to reciprocate your kind concern. It is my firm conviction that through the fundamental strengths inherent to the Japanese people and the cordial cooperation of the international community, we can achieve this without fail.
I am also determined that Japan will certainly repay, through our contributions to the international community, the cordial assistance we have received from around the world.
To that end, I will work to the best of my ability to realize reconstruction of Japan.


 
Naoto Kan
Prime Minister of Japan


 
A friend in need is a friend indeed

 
Đại sứ quán Nhật Bản vừa chuyển đến báo Tuổi Trẻ bức thư cảm ơn của Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan gửi người dân Việt Nam. Chúng tôi xin giới thiệu toàn văn bức thư.
Nhân dân Nhật Bản chân thành cảm ơn sự hỗ trợ và lời thăm hỏi ân cần của nhân dân Việt Nam.
Sự động viên và tình hữu nghị của các bạn đã giúp chúng tôi sức mạnh để sớm hồi sinh sau thảm họa.

Kizuna (*)

Xin cảm ơn các bạn về mối ân tình
Đã một tháng trôi qua kể từ ngày Nhật Bản đối mặt với thảm họa thiên tai chưa từng có trong lịch sử. Nhiều sinh mạng quý giá bị cướp đi và hiện còn hơn 150.000 người phải sống cuộc sống lánh nạn.
Tại các nơi bị cuốn trôi tất cả bởi sóng thần sau động đất,
Không điện, không nước, không đồ ăn và không cả liên lạc.
Và đúng lúc đó, sự hỗ trợ của các bạn bè quốc tế đã mang lại dũng khí cho chúng tôi.
Một bát canh, một tấm chăn đã sưởi ấm trái tim và cơ thể giá lạnh.
Đội cứu hộ đã và đang nỗ lực hết sức mình để tìm đồng bào của mình dưới những tầng đổ nát.
Đội y tế đã và đang làm việc không mệt mỏi để cứu chữa những người bị thương.
Lúc này đây, vô vàn những lời nguyện cầu và động viên trên khắp thế giới vẫn tiếp tục được gửi đến cho chúng tôi.
Xin cảm tạ mối ân tình mà bạn bè trên thế giới đã dành cho chúng tôi.
Từ đáy lòng mình, xin chân thành cảm ơn tất cả các quốc gia, khu vực, tổ chức, cá nhân đã dành cho chúng tôi sự ủng hộ quý báu.
Công cuộc tái thiết đã được bắt đầu. Chúng tôi đang nỗ lực hết sức mình để ổn định tình hình tại Nhà máy điện hạt nhân Fukushima 1.
Nhật Bản sẽ hồi sinh, sống lại và thậm chí còn mạnh mẽ hơn nữa.
Với sức mạnh dân tộc và sự trợ giúp từ cộng đồng quốc tế, chúng tôi nhất định sẽ thành công.
Và chúng tôi sẽ đền đáp lại sự giúp đỡ nhiệt tình của các bạn trên thế giới.
Chúng tôi sẽ đoàn kết, dốc toàn lực trong công cuộc kiến thiết vì ngày mai tươi sáng đó.
Biến lòng biết ơn thành niềm hi vọng.
Một lần nữa, xin chuyển tới các bạn lời cảm ơn chân thành tận đáy lòng mình.

 
菅直人
Naoto Kan
Thủ tướng Nhật Bản
Người bạn trong lúc hoạn nạn là người bạn chân thành

 
_______________
(*) Kizuna: mối ân tình.
Theo TTO

http://nguoilotgach.blogspot.com/2011/04/kizuna.html

51 Le Japon décrète une "zone interdite" autour de Fukushima

Le Point.fr - Publié le 21/04/2011 à 06:49 - Modifié le 21/04/2011 à 06:52

Un rayon d'évacuation de 20 kilomètres autour de la centrale a été décrété en raison des taux élevés de radiation.

 

 

Dans un rayon de 20 km autour de Fukushima, tout est dévasté © STR / AFP

AFP

Le rayon d'évacuation de 20 km mis en place autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima va devenir zone interdite, afin d'éviter que des personnes évacuées y retournent en dépit de risques élevés pour la santé, a annoncé le gouvernement japonais jeudi. Le Premier ministre a fait cette annonce à l'occasion d'une visite dans la région de cette centrale endommagée le 11 mars par un séisme de magnitude 9 et un tsunami géant, qui ont entraîné la mort ou la disparition d'environ 28.000 personnes. Quelque 80.000 habitants ont été évacués de ce rayon de 20 km.

L'interdiction, qui devrait devenir effective dans la nuit de jeudi à vendredi, vise à permettre un contrôle strict de la zone. En inspectant plusieurs milliers de maisons, la police a découvert que plus de 60 familles y vivaient toujours en dépit des risques liés aux radiations. "Nous avons demandé aux résidents de ne pas entrer dans cette zone dans la mesure où il y a un énorme risque pour leur sécurité", a souligné Yukio Edano, porte-parole du gouvernement, au cours d'une conférence de presse. "Aujourd'hui, nous avons décidé de la classer +zone en état d'urgence+ en vertu de la loi sur les catastrophes", a-t-il précisé. Chaque famille réfugiée hors de ce périmètre aura cependant le droit, dans les semaines à venir, d'envoyer l'un de ses membres, durant deux heures seulement, pour récupérer des biens abandonnés dans son ancien domicile. Il devra être équipé de vêtements de protection et d'un dosimètre individuel pour mesurer la radioactivité.
 

"Il est totalement inacceptable que le gouvernement impose une zone d'interdiction. Même si nous pourrons y aller momentanément, nous ne pourrons rien faire en une heure ou deux. Le toit de ma maison a probablement été emporté, mais je ne pourrai pas le réparer", s'est plaint devant les caméras de la chaîne NHK un homme évacué de Narahamachi, près de la centrale. Les familles dont le logement est situé dans un rayon de 3 km de la centrale ne bénéficieront pas de ce droit de retour ponctuel très restreint. L'opérateur de la centrale, le groupe Tokyo Electric Power (Tepco), estime qu'il faudra encore environ trois mois pour commencer à réduire la radioactivité et entre six et neuf mois pour refroidir les réacteurs.

 

 

50 Fukushima : le retour à la normale sera très long

Zoomin.tv - il y a 4 heures 10 min

TEPCO a dévoilé dimanche un plan en plusieurs phases pour mettre un terme à la crise autour de la centrale nucléaire de Fukushima d'ici six à neuf mois

 

49 L'UE débloque 110 millions d'euros pour Tchernobyl

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a annoncé lundi le déblocage de 110 millions d'euros pour le financement de projets de réhabilitation du site de Tchernobyl, 25 ans après l'explosion de la centrale nucléaire. Lire la suite l'article

 

Cette annonce intervient à la veille d'une conférence des donateurs organisée mardi à Kiev et censée déboucher sur des engagements financiers pour ces programmes..

 

48 Manifestation des anciens "liquidateurs" de Tchernobyl

 

Environ 2.000 personnes ayant participé au nettoyage de Tchernobyl ont manifesté dimanche à Kiev contre une baisse des indemnités et des pensions de retraite qu'elles perçoivent pour avoir été exposées aux radiations lors de la catastrophe de la centrale nucléaire ukrainienne en 1986, a-t-on constaté sur place. Lire la suite l'article

A un peu d'une semaine du 25e anniversaire de la catastrophe, les manifestants protestaient contre la décision du gouvernement de réduire de manière drastique les pensions de retraite, ainsi que contre l'augmentation du coût des soins médicaux..

Un des manifestants, Leonid Litvinenko, 48 ans, a expliqué que sa pension de retraite avait été réduite de 1.700 hryvnia mensuels (environ 150 euros) à 1.200 hryvnia (environ 100 euros) depuis le mois de janvier.

La moitié de cette somme est consacrée à l'achat de médicaments qui, a-t-il affirmé, étaient gratuits jusqu'à l'année dernière. "J'avais 23 ans à l'époque et j'ai accompli mon devoir national", a-t-il déclaré. "Aujourd'hui, je suis handicapé et mon pays me jette par-dessus bord".

Leonid Litvinenko faisait partie des quelque 600.000 "liquidateurs", ces personnes réquisitionnés des quatre coins de l'Union soviétique pour venir contenir les dégâts à Tchernobyl après l'explosion de la centrale nucléaire le 26 avril 1986.

En 1991, les autorités soviétiques ont décidé le versement d'indemnités généreuses à ces travailleurs ayant nettoyé la centrale au péril de leur santé. Mais, au fil du temps, le montant de ces sommes a diminué et les critères pour être indemnisé ont été durcis.

L'actuel gouvernement ukrainien a décidé de nouvelles réductions, arguant des effets de la crise économique sur ses finances. Le président Viktor Ianoukovitch a récemment déclaré que tenir les promesses faites aux "liquidateurs" étaient "au-delà des forces du gouvernement". AP

 

 

477 Nouvelles mesures radioactives record enregistrées près de Fukushima

Nouveau record de radioactivité enregistré à Fukushima au Japon, le 17 avril 2011.
Nouveau record de radioactivité enregistré à Fukushima au Japon, le 17 avril 2011.
2011 DigitalGlobe
Par RFI

Hillary Clinton a fait part du soutien résolu des Etats-Unis au Japon. La secrétaire d’Etat américaine est à Tokyo, ce dimanche 17 avril 2011, pour une visite de quelques heures dans un pays sonné par les conséquences du tsunami du 11 mars. Elle doit être reçue par l’empereur Akihito et le Premier ministre Naoto Kan. Le gouvernement japonais a été forcé d’admettre ce même jour que les niveaux de radioactivité dans l’eau de mer au large de la centrale de Fukushima-Daichi avaient fortement augmenté ces derniers jours. Peut être la conséquence de nouvelles fuites.

 
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

 

Les niveaux d’iode radioactive sont montés jusqu’à 6 500 fois au-dessus du niveau légal, selon des échantillons prélevés dans l’eau de mer au large de la centrale de Fukushima. Cette hausse de la radioactivité a été détectée après une réplique de force 5 ,9 sur l’échelle de Richter, une de plus qui a secouée la région proche de Fukushima et celle de Tokyo.

 

Avant cette réplique, la radioactivité était 1 500 fois supérieure à la normale et l’Agence de la sûreté nucléaire japonaise avait demandé aux opérateurs de centrales de renforcer leur système de protection antisismique afin d’éviter, comme à Fukushima, une panne des systèmes de refroidissement des réacteurs.

Cette nouvelle hausse de la radioactivité signale de nouvelles fuites d’eau hautement radioactives, en provenance des enceintes des réacteurs n°2 et n°3, selon des experts indépendants. Les mesures, effectuées dans l’eau de mer, montrent une forte contamination du milieu marin.

Le gouvernement, après avoir comparé Fukushima à Tchernobyl, laisse entendre, sans preuve, que l’on s’achemine peut-être vers une résolution de l’accident.

 
Le calendrier de Tepco pour sortir de la crise

Alors que de forts niveaux de radioactivité sont enregistrés près de la centrale de Fukushima, Tepco dévoile son plan pour sortir de la crise.

« Nos opérations sur le site vont se dérouler en deux temps, déclare Tsunehisa Katsumata, le président du conseil d’administration de Tepco. D’abord avec le refroidissement des réacteurs de la centrale et des bassins de stockage du combustible usé. Ca prendra trois mois. Ensuite avec la mise à l’arrêt définitif des réacteurs d’ici six à neuf mois ».

Cet arrêt froid des réacteurs permettra de réduire les fuites radioactives à un niveau très bas. Cela facilitera l’intervention directe des techniciens et des ouvriers dans les salles des réacteurs.

Près d’une trentaine d’ouvriers ont déjà reçu des doses de radiations très élevées qui mettent en danger leur santé, a admis Tepco à l’Agence atomique de Vienne. Une information peu reprise par les médias japonais établis.

Tepco va tout faire pour empêcher une autre explosion d’hydrogène aux réacteurs n°1, n°2 et n°3, en injectant de l’azote. Tepco va encore s’efforcer de ne pas relâcher d’eau hautement radioactive et la décontaminer à partir de juin.

 

45 Nouveau séisme au Japon

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Créé le 16.04.11 à 07h32 -- Mis à jour le 16.04.11 à 08h47

MONDE - Le séisme de magnitude 5,8 s'est produit samedi matin au nord de Tokyo, où les immeubles ont fortement tremblé...

Un séisme de magnitude 5,8 s'est produit samedi matin au nord de Tokyo, où les immeubles ont fortement tremblé, a rapporté l'Institut de géophysique américain USGS.

L'épicentre de cette secousse, survenue à 11H19 (02H19 GMT), se trouvait dans la partie sud de la préfecture d'Ibaraki (centre-est), à quelque 80 kilomètres au nord de la capitale, a précisé l'Agence météorologique japonaise.

L'hypocentre était situé à 20 kilomètres de profondeur, selon l'USGS, et à 70 km selon l'Agence nippone. Ce tremblement de terre n'était pas une réplique du séisme de magnitude 9 qui a dévasté le nord-est du Japon le 11 mars, a souligné l'Agence.

Aucune victime ni dégâts majeurs n'ont été signalés dans l'immédiat.

L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tokyo Electric Power (Tepco), a assuré que la secousse n'avait pas interrompu l'injection d'eau dans les réacteurs, une opération cruciale pour éviter que le combustible ne chauffe exagérément. Cette centrale, située à 250 km au nord-est de Tokyo, a été gravement endommagée par un séisme de magnitude 9 et un tsunami de 14 mètres de haut le 11 mars. Des explosions et des fuites radioactives sont intervenues depuis sur le site et les autorités tentent d'empêcher cet accident de dégénérer en une catastrophe de plus grande ampleur.

Plus de 400 répliques de magnitude 5 ou plus ont touché l'archipel japonais depuis la catastrophe du 11 mars qui a provoqué la mort ou la disparition de plus de 28.000 personnes.

Afin d'éviter un nouvel accident, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise a ordonné vendredi aux neuf compagnies d'électricité gérant des réacteurs nucléaires dans l'archipel de renforcer leurs mesures anti-sismiques et anti-tsunami. Elle leur a notamment demandé de s'assurer que chaque réacteur était connecté à plusieurs lignes d'alimentation électrique d'urgence, de renforcer la résistance de leurs systèmes de distribution du courant et de prendre de nouvelles dispositions pour se protéger contre d'éventuelles vagues géantes.

Le Japon dispose de plus d'une cinquantaine de réacteurs nucléaires sur son territoire, tous situés en bord de mer pour faciliter les opérations de refroidissement.

© 2011 AFP

 

 

44 Fukushima : Greenpeace dénonce le manque d'informations données à la population

Des membres de Greenpeace se sont rendus au Japon pour y réaliser des analyses et constater sur place la situation. Revenant avec des mesures alarmantes, ils dénoncent le manque d'informations dont souffre la population vivant autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima. Lire la suite l'article

Greenpeace a effectué des analyses dans 261 lieux situés hors de la zone d'évacuation de la centrale nucléaire accidentée. C'est avec des résultats inquiétants que Jan Van de Putte, membre de l'association qui a coordonné la mission, est rentré du Japon. Interrogé par Bel RTL, il révèle qu'une importante concentration de césium 137 a été détectée dans les villes de Fukushima et Koriyama. Situées à soixante kilomètres de la centrale, elles sont pourtant en dehors de la zone d'évacuation décrétée par le gouvernement japonais.

Mais c'est avant tout le manque d'informations fournies à la population que dénonce Greenpeace. "On a pu constater des choses, mais il y en a encore plus qu'on ne sait pas. A plus longue distance, au-delà de soixante kilomètres, on n'a vraiment aucune idée des risques qu'encourent les gens là-bas. Pour l'agriculture, on a fait des échantillons chez les fermiers qui nous demandent s'ils peuvent planter du riz le mois prochain. Or, à l'heure actuelle on n'a pas de réponse. Dans la zone la plus affectée, les gens sont très critiques à propos de Tepco et du gouvernement. Ils se sentent vraiment abandonnés", a expliqué Jan Van de Putte.

Greenpeace réclame alors une nouvelle extension de la zone d'évacuation autour de la centrale, mais aussi de meilleures réponses aux questions que se pose la population quant aux résultats des analyses qu'elle ne sait pas comment interpréter. Jan Van de Putte préconise en outre d'étudier rapidement les risques sanitaires de l'accident à long terme. Un avis partagé par l'OMS qui prône une surveillance sanitaire sur dix à vingt ans.

38 Un nouveau séisme de magnitude 6,1 au large du Japon

Le Point.fr - Publié le 14/04/2011 à 07:56 - Modifié le 14/04/2011 à 08:06

  Le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique n'a cependant pas émis d'alerte
 
Le Point.fr

Un fort séisme d'une magnitude de 6,1 s'est produit tôt jeudi matin au large des côtes du nord-est du Japon, a rapporté l'institut de géophysique américain (USGS), mais le Centre d'alerte au tsunami du Pacifique n'a pas émis d'alerte. Le séisme a été enregistré jeudi à 5 h 57, heure locale (mercredi à 20 h 57 à Paris) à une profondeur de seulement 11,2 km, à 190 kilomètres à l'est de Morioka (île de Honshu). Il n'y a pas eu d'informations sur d'éventuels dégâts ou victimes.

Plus de 400 répliques de magnitude 5 et plus ont été enregistrées depuis le séisme d'une magnitude 9 qui a secoué le Japon le 11 mars, provoquant un tsunami géant et une catastrophe à la centrale nucléaire de Fukushima. Selon les experts, les bâtiments de la centrale, déjà fragilisés, pourraient subir de nouveaux dégâts en cas de fortes secousses répétées. Le séisme du 11 mars et le tsunami qui l'a suivi ont dévasté les côtes Pacifique du nord-est de l'archipel, faisant plus de 28 000 morts et disparus et des dégâts colossaux.

Les autorités japonaises ont relevé, mardi, le niveau de gravité de l'accident de 5 à 7, degré maximum sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), qui correspond à la catastrophe de Tchernobyl en 1986. Elles ont toutefois indiqué que les fuites radioactives émanant de Fukushima Daiichi n'ont pour l'heure fait aucun mort et ne représentaient actuellement que 10 % de celles du réacteur ukrainien.

 


 

Nhật Bản: Tăng cường máy phát điện phụ ở các nhà máy hạt nhân

Các nhân viên đang cố gắng khắc phục hệ thống điện tại nhà máy điện Fukushima, 18/04/2011
Các nhân viên đang cố gắng khắc phục hệ thống điện tại nhà máy điện Fukushima, 18/04/2011
Reuters
Tú Anh

Một tháng sau thiên tai, Cơ quan An toàn Hạt nhân Nhật Bản chỉ thị cho các tập đoàn quản lý nhà máy điện nguyên tử trên toàn quốc gia tăng chuẩn mực. Một trong các biện pháp đề phòng động đất và sóng thần làm mất điện là trang bị thêm hai máy phát điện phụ ở mỗi lò hạt nhân.

 
Theo chuẩn mực an toàn từ trước đến nay thì 55 lò phản ứng, mỗi là chỉ có một máy phát điện chạy bằng dầu cặn diesel.

Sau trận động đất ngày 11/03/2011, sóng thần đã gây hư hại nặng cho nhà máy Fukudhima số 1 và chôn ngập máy phát điện phụ làm tê liệt hệ thống hạ nhiệt dẫn đến tình trạng nóng chảy nhiên liệu phóng xạ.

Đêm ngày 07/04/2011, một cơn địa chấn với cường độ 7,1 gây một số thiệt hại cho các nhà máy trong vùng Sendai nhưng may mắn không có gì nghiêm trọng.

Nhà máy Higashdori phải chạy tạm bằng một máy phát điện phụ duy nhất vì hai máy kia đang được bảo trì.

Phải chờ đến hôm nay, chính quyền Nhật Bản mới ra lệnh trang bị thêm máy phát điện phụ.

Theo AFP, chính phủ Nhật thừa nhận là tình hình ở Fukushima còn rất bấp bênh, khả năng khắc phục phóng xạ vẫn còn đầy bất trắc.

Một trong những hệ quả làm dân Nhật khốn khó là hệ thống thực phẩm của toàn vùng đông bắc từ thịt, sữa, rau quả đến hải sản đều bị nhiễm phóng xạ và bị xem là chất độc. Tình trạng này làm ảnh hưởng xấu đến chất lượng «made in Japan».

Hoa Kỳ và Canada cấm nhập sữa và rau quả Nhật Bản. Nga cũng ra lệnh cấm tương tự và thêm vào danh sách đen hải sản đến từ xứ Phù Tang.

Trung Quốc nới rộng lệnh cấm nhập thực phẩm xuất xứ Nhật Bản từ 5 tỉnh lên 12 tỉnh.

Liên Hiệp Châu Âu cũng gia tăng các biện pháp kiểm soát nghiêm ngặt.

Ngược lại, Ấn Độ , sau ba tuần nghiêm cấm đã cho mở cửa mua thực phẩm của Nhật.

Trong lúc đó, tập đoàn điện lực Tepco khai thác nhà máy Fukushima thông báo sẽ tiếp tục thải nước nhiễm phóng xạ ra biển.

 

 

37 Nucléaire « L’irradiation peut provoquer des dommages sur vingt générations »

le 20/03/2011 à 00:00 par Propos recueillispar Olivier Brégeard
Michel Fernex chez lui, à Biederthal. Photo Elisabeth Schulthess

Michel Fernex chez lui, à Biederthal. Photo Elisabeth Schulthess

Professeur honoraire à la faculté de médecine de Bâle, expert en maladies infectieuses et membre de l’association Enfants de Tchernobyl Bélarus, fondée par sa défunte épouse Solange, Michel Fernex évoque les conséquences sanitaires de l’accident nucléaire au Japon.

À quoi s’exposent les hommes qui interviennent sur la centrale de Fukushima ? On entend parler de sacrifice, d’autres nous disent que leur vie n’est pas en danger…

Le risque radiologique est toujours théorique : petit ou grand, il existe. Depuis l’accident, les autorités, avec les recommandations de l’AIEA [Agence internationale de l’énergie atomique], ont relevé le risque acceptable pour ces ouvriers, beaucoup plus élevé que celui que l’on tolère pour la population. Ils deviennent en quelque sorte des kamikazes pour éteindre l’incendie, et ils l’acceptent.

La spécificité d’un accident nucléaire est que les dommages que causent les rayonnements ne se traduisent pas immédiatement par des symptômes visibles. Même s’ils ne sont pas brûlés, les gens irradiés portent en eux une fragilisation, un dommage génétique, qui va rester en place et se manifester très lentement au cours des années. Ce dommage est transmissible à leurs descendants, qui l’amplifient lorsqu’ils ont à leur tour des descendants. Et il semble que le temps d’amplification du dommage génétique soit de l’ordre de 20 générations, soit trois à quatre siècles pour les humains. On a étudié ça chez les rongeurs à Tchernobyl : il y a un certain tassement à partir de la 15 e génération mais on observe alors d’autres dommages, comme des morts intra-utérines.

Si on se base sur le précédent des liquidateurs de Tchernobyl, qui étaient 800 000, on peut s’attendre à ce que, parmi ceux de Fukushima, il y ait quelques dizaines de sujets brûlés par les rayonnements, qui feront une maladie aiguë et peuvent mourir en l’espace d’un ou quelques mois. Tous les autres portent en eux un accident retardé. Il peut se passer plusieurs mois, années, voire décennies, avant qu’ils ne développent un cancer, une maladie endocrinienne…

Quels sont les risques pour la population japonaise dans son ensemble ?

On n’a pas encore atteint le stade de libération, pendant des jours, d’énormes masses de radionucléides, comme à Tchernobyl. Obtenir des chiffres est fort difficile mais la radioactivité a déjà augmenté, et cette augmentation va de pair avec des risques qui ne sont pas égaux pour toute la population. Les plus fragiles, ce sont l’embryon et le fœtus.

Toutes les femmes actuellement enceintes prennent des risques très graves : au mieux, un avortement, sans dommage pour la génération qui suit. Si l’enfant se développe, il peut présenter toutes sortes d’anomalies, il sera fragilisé pour la vie entière. Le nouveau né ou le petit enfant, qui se développe très rapidement, connaît aussi des risques importants. Avec l’âge, la fragilité est réduite car il y a une réduction du nombre de divisions cellulaires dans l’organisme, ce qui réduit les risques.

Cet aspect à la fois invisible et différé empêche-t-il une prise de conscience collective du danger nucléaire ?

Seulement si on cache la réalité, comme pour Tchernobyl. Si on cache la réalité, la population devra attendre quelques années pour se demander pourquoi des jeunes souffrent de maladies qu’on ne connaît pas. On leur répondra alors ce que l’on répond à Tchernobyl : ils ont lu les journaux et ils sont inquiets. On appelle ça la « radiophobie », un diagnostic inventé pour effacer la responsabilité des rayonnements ionisants dans nos pays.

Heureusement, à Tchernobyl, on a également étudié les animaux sauvages, qui ne sont pas soumis à la propagande des humains. Dans un rayon de 30 km autour de la centrale accidentée, les animaux se meurent, les espèces s’éteignent. S’il n’y avait pas chaque année une invasion d’hirondelles venant d’Afrique, qui voient l’espace libre, il n’y en aurait plus. Chez les grenouilles, les batraciens, les serpents, les araignées, les insectes, la faible radioactivité qui subsiste entraîne une réduction des populations, 25 ans après l’accident.

Chez les humains, la population diminue aussi, comme au Bélarus, et le gouvernement fait venir des populations du Caucase, non irradiées, dont les enfants risquent d’être irradiés à leur tour par ce qu’ils mangent. Mais il y aura toujours une population présente si on l’importe.

Que peuvent faire les autorités pour prévenir le risque de contamination ?

Une partie de la population a été évacuée, une autre est confinée à domicile, on a distribué de l’iode stable à une partie de la population et on pourrait étendre cette distribution à une population toujours plus grande, jusqu’à des millions de personnes. Cela a été fait en Pologne après Tchernobyl : la distribution d’iode à dix millions de personnes a réduit considérablement le nombre de cancers de la thyroïde dans ce pays et a été très bien tolérée, en particulier par les enfants.

Le professeur Keith Baverstock, qui travaillait à l’Organisation mondiale de la santé et a suivi Tchernobyl, avait préconisé de distribuer d’avance des comprimés d’iode stable, dans un rayon de 500 km autour des centrales atomiques. C’est aussi stable que le sel de cuisine, ça se conserverait pendant 20 ans et en cas d’accident, ce comprimé de 100 mg serait utile. Mais Keith Baverstock a été gravement puni et sa recommandation n’a pas été suivie : la distribution s’est faite dans un rayon de 5 km seulement, puis 10 km. Personne n’a le droit de considérer le nucléaire comme dangereux et le fait de recevoir des médicaments par avance sous-entendrait que le danger existe. Cela aurait un impact psychologique très négatif sur la population.

 

le 20/03/2011 à 00:00 par Propos recueillispar Olivier Brégeard

http://www.lalsace.fr/actualite/2011/03/20/l-irradiation-peut-provoquer-des-dommages-sur-vingt-generations

 

36 Nucléaire : 3 800 manifestants demandent l'arrêt de la centrale de Fessenheim

LEMONDE.FR avec AFP | 10.04.11 | 17h51

 

Manifestation à Fessenheim le 10 mars.

Manifestation à Fessenheim le 10 mars.AFP/SEBASTIEN BOZON

Environ 3 800 personnes, selon la police, se sont rassemblées dimanche pour réclamer l'arrêt immédiat de la plus ancienne centrale nucléaire française, à Fessenheim (est), près des frontières allemande et suisse. Sous un chaud soleil et dans une ambiance bon enfant, les manifestants, dont beaucoup venaient d'Allemagne, ont écouté plusieurs discours de militants écologistes sur l'île au milieu du Rhin, en face de la centrale nucléaire. De nombreuses personnes étaient venues pique-niquer avant de se joindre au rassemblement.

Manifestation à Fessenheim le 10 avril.

Manifestation à Fessenheim le 10 avril.REUTERS/VINCENT KESSLER

 

"Sortons de l'ère du nucléaire", ou "Fukusheim non merci" proclamaient quelques-unes des nombreuses banderoles déployées, alors que les slogans en allemand étaient également légion.
Les manifestants ont été moins nombreux à se retrouver que lors du dernier rassemblement. La dernière manifestation de ce type organisée par l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN), qui réunit des associations écologistes et des collectivités locales de France, d'Allemagne et de Suisse, avait rassemblé environ 10.000 personnes le 20 mars.
Une autre manifestation d'ampleur est prévue le 25 avril.

Un mois après le séisme et le tsunami au Japon, qui ont provoqué un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima, les antinucléaires s'inquiètent de la vétusté de la centrale de Fessenheim, construite en 1977, arguant qu'elle est en outre située sur une zone sismique et sujette à d'éventuelles inondations du Rhin. Le parlement du canton de Bâle-Ville, en Suisse, a demandé mercredi l'arrêt de la centrale de Fessenheim en raison des risques d'accident. Les élus verts du Parlement européen ont quant à eux proposé de faire de Fessenheim "un site pilote" pour le démantèlement des installations nucléaires.

 

Manifestation à Fessenheim le 10 avril.

 

 

35 Comprendre la radioactivité

LEMONDE pour Le Monde.fr | 24.03.11 | 18h47  •  Mis à jour le 07.04.11 | 11h48

 

Entre les becquerels, les millisieverts par heure, les grays et autres curies, il est parfois difficile de s'y retrouver. Petit lexique pour clarifier les choses.

Activité. Cette grandeur représente le nombre de désintégrations par seconde au sein d'une matière radioactive. La désintégration est la destruction du noyau d'un élément chimique qui se transforme en d'autres éléments de masse atomique plus faible, avec libération d'énergie sous forme de radiations.

L'activité est exprimée en becquerel (Bq). Pour déterminer un niveau de contamination interne, on rapporte l'activité à la masse ou au volume considéré (Bq/kg ou Bq/l). Par exemple, au Japon, la limite autorisée d'iode 131 dans l'eau de boisson pour les nourrissons est de 100 Bq/kg (ou par litre, puisque un litre d'eau a une masse de un kg).

Dose absorbée. C'est la quantité d'énergie communiquée à la matière par unité de masse, exprimée en gray (Gy). Equivalence : 1 Gy=1 joule/kg. Cette grandeur ne prend pas en compte l'effet biologique, qui est différent selon les types de rayonnements ionisants.

Tout comme le kilo de plomb et le kilo de plume proverbiaux, ceux-ci n'ont pas tous le même impact. Ainsi, les particules alpha et bêta ont un pouvoir de pénétration très faible dans l'air – une feuille de papier ou la couche cornée (morte) de la peau peuvent stopper des noyaux d'hélium, une feuille d'aluminium des électrons – mais ils peuvent avoir un impact au contact des cellules en cas d'ingestion ou d'inhalation.

Les rayonnements X et gamma se propagent à plusieurs centaines de mètres et il faut de fortes épaisseurs de plomb et de béton pour s'en protéger.

Dose équivalente. Pour la protection des personnes (radioprotection), c'est la grandeur utilisée pour tenir compte de la différence d'effet biologique des divers rayonnements, évoquée ci-dessus. Elle est exprimée en sievert (Sv).

Cette grandeur est obtenue en multipliant la dose absorbée par un facteur de pondération pour les rayonnements WR. Ce facteur est égal à 1 pour les rayonnements X, beta et gamma. Mais il est de 20 pour les rayons alpha et en moyenne de 10 pour les neutrons. Comme chaque organe est susceptible de recevoir des rayonnements différents (par exemple, l'iode radioactif se fixe spécifiquement sur la thyroïde), la dose équivalente est une dose à l'organe.

Dose efficace. Elle prend en compte, en plus de la dangerosité relative du rayonnement considéré, la sensibilité particulière de chaque tissu ou organe irradié, exprimée par un facteur de pondération WT spécifique de chacun d'entre eux. La dose efficace est obtenue en additionnant les contributions de chaque organe, calculées en multipliant la dose équivalente ci-dessus pour un organe par le WT correspondant.

On parle aussi de dose "corps entier". L'unité de dose efficace est là encore le sievert, ce qui peut induire de la confusion. Pour toute dose exprimée en Sv, il convient donc d'indiquer s'il s'agit d'une dose équivalente ou d'une dose efficace.

Ainsi, les agents soumis à Fukushima à des radiations lorsque de l'eau fortement contaminée a débordé dans leurs bottines ont été exposés localement à une forte activité, mais la dose efficace, somme des doses équivalentes pour chaque organe, n'était finalement pas trop élevée, dans la mesure où seuls quelques cm2 de peau avaient été exposés, sur les 17 000 cm2 de peau recouvrant en moyenne un humain adulte. D'un point de vue médical, la situation aurait été tout autre en cas d'inhalation ou d'ingestion de cette eau.

De même, en médecine, la dose efficace rapportée au corps entier pour une mammographie est petite (de l'ordre de 0,01 à 0,1 mSv), mais il faut veiller à ce que la dose équivalente au sein reste inférieure à 1 mSv.

Débit de dose. En pratique, il est très important pour un travailleur ou un sauveteur de connaître le débit de dose qu'on exprime par exemple en milliSievert par heure (mSv/h). Ce débit de dose lui est donné par le dosimètre électronique qu'il porte. Il peut ainsi évaluer la dangerosité d'une situation et adapter son comportement en conséquence. A Fukushima, un débit de dose de 400 mSv/h a été enregistré sur le site à un moment donné.

Par ailleurs, des limites d'exposition à ne pas dépasser sont définies réglementairement pour la protection des personnes. Ainsi en France, la limite d'exposition pour les travailleurs sous rayonnement ionisant (industrie nucléaire, radiologie médicale…), hors radioactivité naturelle et médicale est fixée à 20 mSv/an, et peut être portée à 100 mSv/an en cas d'urgence. Pour le public, cette limite de dose est de un millième de sievert par an (un millisievert par an, 1 mSv/an).

Demi-vie ou période. Désigne la durée nécessaire pour que la moitié des atomes initialement présents ait disparu par transformation spontanée (on parle de décroissance radioactive). Pour l'iode 131, elle est de 8 jours, et de 30,2 ans pour le césium 137, principaux corps radioactifs émis dans le panache de Fukushima à ce jour.

Le plutonium 239, dont des traces ont été trouvées dans le sol près de la centrale, a une demi-vie de 24 110 ans. On estime généralement qu'il faut dix périodes pour que la concentration devienne négligeable – cela correspond à une division par 1024 de la radioactivité.

Il faut bien sûr tenir compte dans cette appréciation de la concentration initiale. Pour l'iode, la contamination peut avoir quasiment disparu en 80 jours, mais il faut attendre 300 ans pour le césium et 240 000 ans pour le plutonium 239.

Chez l'animal, la période peut être plus courte, car certains radioéléments peuvent être éliminés par les voies naturelles. On parle alors de période biologique. Dans la viande, la concentration en césium décroît de moitié en 70 jours, il en subsiste donc 1000 fois moins en environ deux ans.

Rappel sur les facteurs multiplicateurs : 1 kilo (k) = 1000 000 milli (m) = 1 000 000 000 micro (µ).

Hervé Morin

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/03/24/les-rayonnements-ionisants-matiere-a-confusion_1498160_3244.html#ens_id=1493262

34 Fukushima : Tepco présente des excuses pour les fuites radioactives

LEMONDE.FR avec AFP | 09.04.11 | 19h32  •  Mis à jour le 09.04.11 | 19h32

L'opérateur nucléaire japonais Tepco a formulé, samedi 9 avril, des excuses pour les fuites radioactives émanant de la centrale de Fukushima-Daiichi, tandis que l'agence de sûreté nucléaire annonçait que le déversement d'eau radioactive en mer durerait jusqu'à dimanche.

Les excuses de Tokyo Electric Power sont intervenues au lendemain des craintes exprimées par la Chine et la Corée du Sud au sujet de la vidange des eaux contaminées de la centrale nippone frappée par le séisme et le tsunami du 11 mars, signe d'un malaise croissant face à cette crise. "Il y a près d'un mois que ce tremblement de terre a eu lieu. Je souhaite exprimer des excuses du fond de mon coeur pour les inquiétudes et les problèmes que nous causons à la société en raison de la fuite de matières radioactives dans l'atmosphère et l'eau de mer", a dit Sakae Muto, l'un des vice-présidents de Tepco, lors d'une conférence de presse. "Nous avons suscité des inquiétudes et des difficultés en prenant cette décision sans prendre assez de temps pour expliquer la question au préalable aux personnes affectées, à la presse, à l'industrie de la pêche et aux peuples d'outre-mer, ce dont nous sommes navrés", a-t-il ajouté.

 

"NOUS SOMMES RÉELLEMENT NAVRÉS"

En raison de capacités de stockage trop faibles, les ingénieurs de Tepco évacuent dans l'océan Pacifique l'eau de mer qui a été utilisée pour refroidir les barres de combustible et éviter que les coeurs des réacteurs n'entrent en fusion. Un mois après la catastrophe, les ingénieurs notent qu'ils sont encore loin d'avoir repris le contrôle des réacteurs et qu'il faudra probablement des mois pour les stabiliser et des années pour nettoyer le site, à 240 km au nord de Tokyo.

A Djakarta, le ministre nippon des affaires étrangères Takeaki Matsumoto a exposé samedi la politique anticrise du Japon à ses homologues des dix pays asiatiques de l'Asean. Son porte-parole Satoru Sato a exhorté les voisins du Japon à ne pas exagérer les faibles taux de radioactivité enregistrés. "Nous sommes réellement navrés que les centrales nucléaires aient été la cause de ces craintes et de ces soucis dans le monde entier, mais il vous faut contrôler le degré de radioactivité dont parle l'AIEA", a dit le porte-parole.

Hidehiko Nishiyama, directeur général adjoint de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle (Nisa), avait déclaré auparavant aux journalistes : "Nous travaillons à l'évacuation des eaux (...) Nous terminerons probablement demain (dimanche)." Il a dit qu'un condensateur du réacteur n°2 avait été vidé samedi de l'eau à faible radioactivité qu'il contenait, ce qui permettra d'y transvaser l'eau fortement contaminée qui se trouve dans une tranchée du réacteur. "Le fait d'empêcher l'eau radioactive de la tranchée de déborder est une mesure importante, étant donné le risque de nouvelle contamination de la mer", a dit Nishiyama.

PLUS DE 150 000 RÉFUGIÉS

Tepco avait annoncé vendredi soir que la vidange en mer des eaux faiblement radioactives devrait être achevée dans la journée de samedi. Mais cette projection s'est heurtée à des difficultés liées notamment à la forte réplique sismique (7,1) enregistrée jeudi au large de la côte nord-est du Japon. Au total, le tremblement de terre de magnitude 9 et le tsunami géant qu'il a provoqué ont fait 28.000 morts et disparus, et dévasté la côte Nord-Est du Japon. Selon la police, un peu plus de 150 000 réfugiés vivent toujours dans des gymnases ou d'autres centres d'hébergement improvisés. Plusieurs villes touchées par le tsunami ont commencé à installer des habitants dans des logements provisoires, a rapporté la chaîne NHK.

Le premier ministre Naoto Kan, dont la gestion de la crise a été critiquée par les médias et les partis d'opposition du pays, se rendra dimanche dans des villages de pêcheurs dévastés. Plusieurs Etats ont restreint les importations de produits alimentaires en provenance du Japon. La Chine va interdire les produits agricoles de 12 régions japonaises, ont fait savoir les autorités sanitaires du pays. Pékin avait annoncé auparavant son intention de surveiller de près les initiatives du Japon, en s'inquiétant des effets du déversement d'eau radioactive en mer sur l'environnement.

Satoru Sato, porte-parole du chef de la diplomatie nippone, a déclaré sur ce point : "La Chine est pleinement en droit de prendre des mesures nécessaires, mais nous espérons que ces mesures seront raisonnables."

La Corée du Sud a aussi critiqué le Japon, lui reprochant de ne pas avoir informé ses voisins de ces rejets dans l'océan. Le groupe Toshiba a proposé un plan de démantèlement de quatre des six réacteurs de la centrale de Fukushima-Daiichi sur dix ans. Mais le gouvernement juge prématuré de fixer dès à présent un cadre précis pour en finir avec la crise nucléaire, la plus grave depuis Tchernobyl.

 

 

33 Les professionnels du nucléaire y croient-ils encore ?

LEMONDE.FR | 07.04.11 | 19h54  •  Mis à jour le 07.04.11 | 20h06

 
 

Un des sas menant à l'intérieur de la plate-forme Areva du Tricastin.

Un des sas menant à l'intérieur de la plate-forme Areva du Tricastin.AFP/PHILIPPE DESMAZES

"Je me dirigeai vers la chimie du nucléaire mais les récents événements [au Japon] me font changer d'avis : je pense finalement m'orienter vers la chimie du recyclage du nucléaire", confie une étudiante en troisième année de licence de chimie. "J'avais un entretien d'embauche quatre jours après la catastrophe de Fukushima pour participer aux nouveaux projets de centrales EPR, raconte un jeune ingénieur. Bien que la filière nucléaire me semblait passionnante, je ne considère plus qu'elle soit porteuse d'avenir aujourd'hui et j'ai décidé de refuser la proposition d'embauche."
 

Combien sont-ils à s'être engagés dans la voie du nucléaire et à envisager aujourd'hui une reconversion, après les atermoiements de cette industrie face à la catastrophe de Fukushima ? Un appel à témoignages que Le Monde.fr a lancé auprès des travailleurs du nucléaire laisse entendre que les déçus de l'atome ne sont finalement pas si nombreux parmi les professionnels. Et une majorité d'entre eux – qui a préféré témoigner anonymement – laisse entendre que l'utilité de leur métier se trouve renforcée depuis les événements au Japon.

UNE DÉFIANCE "INQUIÉTANTE POUR NOS CONCITOYENS"
 

"Je persiste à penser que [le nucléaire] est un mode de production d'électricité essentiel en France et les compétences acquises par EDF sont immenses", explique un ingénieur en calcul de tuyauterie pour l'EPR. "L'accident de Fukushima nous montre la nécessité d'une attention permanente, renchérit un ingénieur d'exploitation dans une centrale. A EDF, nous avons déjà commencé à tirer tous les enseignements possibles de cet accident. Les difficultés rencontrées par Tepco avec les matériels de sauvegarde nous ont amenés par exemple à réaliser un bilan complet de l'ensemble de nos matériels de sauvegarde." Pour cet ingénieur, la "confiance dans l'atome" n'est pas ébranlée – "le contraire serait inquiétant pour nos concitoyens", souligne-t-il –, mais "notre souci d'exemplarité est évidemment renforcé par cet accident".

Beaucoup de professionnels contactés estiment que l'accident de la centrale de Fukushima servira in fine à renforcer les exigences de sûreté des centrales et rend donc d'autant plus nécessaire leur métier. "L'accident de Fukushima n'a pas, dans mon activité, provoqué d'importante remise en question sur nos manières de faire, note un ingénieur en démantèlement nucléaire. Cela constitue surtout depuis plusieurs semaines un sujet de discussion intéressant entre collègues." Ce cadre du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) relève que "l'accident a rappelé à beaucoup d'entre nous les risques auxquels certains pays doivent faire face", mais en France, "le risque d'exposition de la population est dérisoire ; la polémique interne sur ce point me paraît donc inappropriée".

COMMENT LE SECTEUR SÉDUIT LES DIPLÔMÉS
 

Tous ne partagent pas cet optimisme. Un ingénieur dans les servitudes nucléaires – les tâches de deuxième niveau de maintenance et de préparation des réacteurs – confie : "L'accident de Fukushima m'a vraiment perturbé et me pousse à réfléchir sur mon choix professionnel à court et moyen terme : rester dans le domaine du nucléaire (et participer à l'élévation du niveau de sûreté des installations) ou changer de métier ?" Employé depuis douze ans par Areva, ce cadre explique s'être toujours posé des questions : "J'ai fait des études d'environnement et je n'étais pas pro-nucléaire à la base. Mais je trouvais que ce secteur était motivant et que les inquiétudes autour du risque nucléaire nous motivaient à travailler encore plus consciencieusement."

L'attrait de l'industrie du nucléaire est évident pour les jeunes diplômés sortis d'école ou de faculté : le secteur recrute plus que d'autres secteurs de l'énergie, et à des salaires et conditions sociales bien plus avantageuses. Une rapide recherche sur les moteurs Web d'offres d'emplois dans le nucléaire en témoigne, tout comme le parcours d'un jeune ingénieur, raconté par le magazine L'Etudiant, qui n'a eu qu'à choisir entre un poste chez EDF ou chez Areva à sa sortie d'école. Une trajectoire alléchante quand on connaît les difficultés de nombreux diplômés pour décrocher un premier emploi.

"ON VA FAIRE QUOI ?"

Selon le cadre d'Areva contacté, qui envisage une reconversion dans les énergies renouvelables – "idéalement dans le solaire thermique" –, plusieurs collègues partagent son analyse sur l'impasse vers laquelle se dirige l'industrie nucléaire. Mais nombre d'entre eux se disent que ce n'est pas à leur niveau que les grandes orientations nationales vont changer. "La première question qu'ils se posent, c'est : si on change de secteur, on va faire quoi ? On ne va pas cramer du pétrole pour faire de l'électricité ! Et puis il y a l'argument financier", souligne-t-il.

Pour lui, sa décision de reconversion est prise, même si retrouver un autre poste prendra du temps. "Fukushima est le troisième accident grave en 30 ans et je ne suis plus en accord avec le développement du nucléaire, conclut-il. Mes craintes initiales, qui relevaient plus de croyances, se sont transformées en craintes fondées sur le terrain. Le niveau de sûreté est chaque année plus élevé, mais le dispositif et le procédé sont de plus en plus complexes et à terme, le nucléaire ne sera plus compétitif par rapport aux autres énergies."

DÉSINFORMATION
 

Reste que pour beaucoup de professionnels du secteur, la source du malaise vient surtout de la mauvaise information distillée par les médias au public. "Les journalistes sont mal informés. Donc le public est mal informé. C'est ça aujourd'hui le mal-être des professionnels du nucléaire, proteste un ingénieur mécanique. La production électrique nucléaire française a des défauts, mais elle est plus surveillée que n'importe quelle autre. Les accidents comme ceux de Fukushima sont dramatiques, ils doivent nous permettre d'avancer et nous rappellent l'importance des risques que nous devons maîtriser. Mais l'industrie nucléaire reste une industrie de pointe et d'avenir."

Convaincus de l'utilité de leur métier, des ingénieurs et chercheurs se sentent ainsi renforcés dans leur certitude qu'ils ont une mission à remplir : "La tragédie de Fukushima nous rappelle à quel point nous sommes responsables, note un ingénieur dans la sûreté nucléaire, spécialiste des agressions externes (séisme, inondations). Nous avons le devoir de rester alertes afin de pouvoir déceler le moindre écart et devons être une force de conviction afin que l'autorité et l'exploitant adhèrent à nos propositions. La sûreté dans le nucléaire ne peut se reposer sur ses acquis et doit s'inscrire dans une démarche d'amélioration continue. C'est cette démarche qui me motive à continuer à travailler dans ce domaine."

Mathilde Gérard

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/07/les-professionnels-du-nucleaire-y-croient-ils-encore_1503627_3244.html

 

29 Mây phóng xạ sẽ bao phủ Việt Nam (video)

2011-04-09

Thông tin về khối mây phóng xạ sẽ bao phủ Việt Nam vào hai ngày 9 và 10/4 đã làm cho nhiều người dân hoang mang, lo ngại.

AFP PHOTO / TEPCO VIA JIJI PRESS

Khói đen từ lò phản ứng thứ ba của nhà máy điện hạt nhân Tepco Fukushima hôm 23 tháng 3 năm 2011.

Khánh An phỏng vấn TS Vương Hữu Tấn, Viện trưởng Viện năng lượng nguyên tử Việt Nam, thuộc Bộ Khoa học Công nghệ, để cập nhật tình hình và được ông cho biết như sau:
 

Lượng nhỏ không đáng ngại
 

TS Vương Hữu Tấn: Về phóng xạ thì thực sự mà nói, hiện nay các trạm quan trắc của Việt Nam đặt tại Đà Lạt, TPHCM, Ninh Thuận, Lạng Sơn, Hà Nội đã phát hiện phóng xạ trong một vài ngày gần đây, nhưng nó đang giảm dần, ví dụ như hôm qua (8/4) trạm Đà Lạt là không ghi nhận được.
 

Tất nhiên là những phát hiện của chúng tôi là trong không khí, dùng các thiết bị để mà đo thì lượng phóng xạ độ vài chục µBq/m3, tức là rất nhỏ so với tiêu chuẩn quy định hiện nay của Việt Nam.
 

Khánh An: Vậy khi nào thì mây phóng xạ có thể ảnh hưởng đến sức khỏe của người dân?

Những phát hiện của chúng tôi là trong không khí, dùng các thiết bị để mà đo thì lượng phóng xạ độ vài chục µBq/m3, tức là rất nhỏ so với tiêu chuẩn quy định hiện nay của Việt Nam.

TS Vương Hữu Tấn

TS Vương Hữu Tấn: Để ảnh hưởng đến sức khỏe con người thì nó phải vượt quá mức quy định. Ví dụ như hiện nay theo quy định của luật pháp Việt Nam, một người dân bình thường chịu được một liều trong một năm là 1 mSv/năm.
 

Khánh An: Tin tức nói rằng vào ngày mai (10/4), mây phóng xạ sẽ bao trùm toàn bộ lãnh thổ Việt Nam. Điều này là thế nào, ông có thể cho biết cụ thể hơn không?
 

TS Vương Hữu Tấn: Tất nhiên mô phỏng về đám mây phát tán từ nhà máy điện nguyên tử Fukushima thì trên thế giới có rất nhiều nước làm. Nhưng chúng tôi hiện nay thì chúng tôi đang quản lý Trung tâm dữ liệu quốc gia trong mạng lưới của Tổ chức Cấm thử hạt nhân toàn diện (CTBTO) nên chúng tôi lấy kết quả mô phỏng của họ.
 

Với kết quả mô phỏng của họ, ngày hôm nay nó (mây phóng xạ) đã đến Việt Nam rồi và ngày mai thì sẽ bao phủ rất nhiều.
 

Tuy nhiên nồng độ ở những điểm cao nhất, tức là trong hình ảnh đưa ra có 3 dải màu tượng trưng cho mức nồng độ khác nhau: dải màu tím là mức thấp nhất, rồi đến dải xanh dương, thì dải xanh dương ngày hôm qua đã sắp đến Việt Nam rồi, hôm nay và ngày mai sẽ nhiều hơn.
 

Nhưng theo tính toán của chúng tôi, cao nhất là mảng màu xanh dương thì nó sẽ tăng gấp khoảng 100 lần so với mức đo được ở các trạm quan trắc hiện nay.
 

Mức ở các trạm quan trắc hiện nay là khoảng vài chục µBq/m3, nếu tăng 100 lần, tức khoảng 1.000 µBq/m3, trong khi mức cho phép của mình là từ 2 – 10 triệu µBq/m3, tức là vẫn nhỏ hơn hàng ngàn lần so với mức cho phép hiện nay. Cho nên đây không phải là điều phải lo ngại.
 

Tất nhiên, số liệu cụ thể thì chúng tôi hằng ngày đều cập nhật để cho người dân biết lượng phóng xạ hiện nay vào Việt Nam như thế nào.
 

Khánh An: Vâng, không biết nước biển tại Việt Nam thì có bị nhiễm phóng xạ chưa, thưa tiến sĩ?

 

TS Vương Hữu Tấn: Cho đến thời điểm hiện nay khi chúng tôi lấy mẫu thì vẫn chưa thấy gì, nhưng chúng tôi sẽ tiếp tục cập nhật thông tin.
 

 

Một người Nhật ngần ngại nhìn rau ngoài siêu thị
Một người Nhật ngần ngại nhìn rau ngoài siêu thị
Khánh An: Thế còn về thực phẩm, những loại thực phẩm nào có khả năng nhiễm phóng xạ nhiều nhất?
 

TS Vương Hữu Tấn: Phóng xạ mà nếu bây giờ phát tán trên bầu trời rồi rơi xuống mặt đất, trên lá cây rồi cây hút lên, ví dụ như thế, nhưng hiện nay thì mình chưa phân tích thực phẩm của Việt Nam để xem phóng xạ mới thì như thế nào.
 

Còn lượng tồn dư phóng xạ mang tính chất lịch sử, có nguồn gốc từ hậu quả của những cuộc khủng hoảng vũ khí hạt nhân trong những thập kỷ 60, 70, 80 trong vũ trụ và phát tán đi các nước, trong đó Việt Nam cũng có và nó tích tụ trong cây cỏ, chúng tôi có phân tích thì thấy hàm lượng rất nhỏ.
 

Còn số liệu mới nhất để bổ sung cho chỉ tiêu mới từ sự cố này thì hiện nay mình chưa phân tích được cái đấy.
 

Nhưng chúng tôi có phân tích, kiểm tra những hàng hóa nhập từ Nhật Bản gần đây, theo yêu cầu của cơ quan kiểm soát xuất, nhập khẩu của Việt Nam, thì những số liệu đo được theo đánh giá bán định lượng thôi (còn đánh giá định tính thì phải đưa vào phòng thí nghiệm) thì đều dưới mức tiêu chuẩn cho phép của CODEC.
 

Khánh An: Đối với những loại thực phẩm khi bị mây phóng xạ rơi xuống, thì người dân nên làm điều gì để phòng nguy cơ bị ảnh hưởng (nếu có)?
 

TS Vương Hữu Tấn: Trước hết là phải rửa sạch sẽ bởi vì ngày hôm qua trong một bản tin nói rằng Trung Quốc kiểm tra và thấy một số dư lượng trên các loại rau nhưng ở mức rất nhỏ, dưới mức cho phép, tức là không ảnh hưởng gì cả nhưng người ta vẫn cảnh báo là mình phải rửa sạch sẽ.
 

Nếu nó phát tán, phủ trên rau thì nó nằm ở trên lá, mình rửa bằng nước là sạch. Và một khi hàm lượng rất nhỏ thì nếu chẳng may mình có ăn vào thì cũng không nguy hiểm.
 

Khánh An: Vâng, Khánh An cảm ơn TS Vương Hữu Tấn đã dành thời gian cho đài.
 

Theo dòng thời sự:

 


 

28 Plus de la moitié des victimes japonaises du tsunami avaient plus de 65 ans

Les personnes âgées de plus de 65 ans sont les premières  victimes du tsunami
Les personnes âgées de plus de 65 ans sont les premières victimes du tsunami
REUTERS/Toru Hanai
Par RFI

Selon le journal Asahi, plus de la moitié des victimes du tsunami géant qui a déferlé le 11 mars 2011, sur plus de 600 km le long des côtes du nord-est du Japon, avaient plus de 65 ans. Des chiffres qui se basent sur ceux fournis par la police qui a vérifié l’âge de près de 8 000 personnes décédées et qui a évalué leur pourcentage à 54%.

 
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

 

Avant le tsunami du 11 mars, les personnes âgées dans le Tohoku au nord-est du Japon représentaient 25 % de la population. Si plus de la moitié des victimes du tsunami ont plus de 65 ans, c’est parce que ces personnes n’ont pas eu le temps de s’enfuir ou parce qu’elles étaient handicapées, et qu’elles ne pouvaient pas se déplacer sans l’aide de quelqu’un.

 

Des milliers de disparus
 

Selon le journal Asahi, le bilan des victimes, estimé à 30 000, pourrait encore s’alourdir. Car des familles entières ont été emportées par le tsunami, sans que personne n’ait pu signaler leur disparition à la police.

Des milliers de cadavres n’ont toujours pas été retrouvés. Autour de la centrale de Fukushima, près d’un millier de corps n’ont pas encore été ramassés dans la zone d’exclusion de vingt kilomètres.

La police ne fait que commencer à les récupérer, mais avec de nombreuses précautions car ces cadavres ont été exposés à de forts niveaux de radiation et doivent être décontaminés.

 

 

27 Toshiba souhaite démanteler la centrale de Fukushima en dix ans

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.04.11 | 10h27

 
 

Des marines américains s'entraînent sur la base aérienne de Yokota, à Tokyo, pour participer aux opérations autour de Fukushima, le 9 avril 2011.

Des marines américains s'entraînent sur la base aérienne de Yokota, à Tokyo,

 

Le ministre japonais de l'industrie devait se rendre, samedi 9 avril, à la centrale nucléaire de Fukushima. C'est le premier membre du gouvernement de centre-gauche à se rendre dans le nord-est de l'archipel dévastées par le terrible séisme et le tsunami géant du 11 mars. Le bilan, toujours provisoire, de la police nationale s'établissait samedi à 12 876 morts confirmés et 14 865 disparus, dont les corps ont probablement été emportés au large par le tsunami.
Banki Kaieda sera revêtu d'une combinaison spéciale pour rencontrer les centaines d'ouvriers et techniciens qui luttent jour et nuit depuis plus de quatre semaines pour éviter une catastrophe nucléaire, qui pourrait être plus grave que Tchernobyl en 1986. Un porte-parole du ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), en charge des 59 réacteurs nucléaires du Japon, a souligné que M. Kaieda voulait voir par lui-même les opérations qui sont menées dans la centrale. Le ministre devait également visiter le "J-Village", un vaste complexe sportif qui sert de base arrière au personnel travaillant sur la centrale. Ces bâtiments sont situés à l'intérieur de la zone d'exclusion de 20 km autour du site d'où les habitants ont été évacués en raison des niveaux élevés de radioactivité.

LE PROJET DE TOSHIBA

Toshiba s'est proposée pour démanteler d'ici à 2020 la centrale nucléaire de Fukushima, rapporte le quotidien financier japonais Nikkei. La proposition, transmise à l'exploitant de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco) , ainsi qu'au Meti, a été élaborée conjointement par trois entreprises américaines, Westinghouse Electric (qui appartient à Toshiba), Babcock & Wilcox et le groupe Shaw.

Ces entreprises-là ont déjà participé à l'assainissement du réacteur endommagé de la centrale atomique de Three Mile Island, aux Etats-Unis, victime d'un accident en 1979, ajoute le quotidien. Toshiba et ses partenaires comptent ajuster leur proposition en fonction de l'évolution de la situation à Fukushima, dont les réacteurs sont toujours instables, précise Nikkei. Hitachi , qui a fait équipe avec les entreprises américaines General Electric , Bechtel et d'autres pour contribuer à résoudre la crise à Fukushima, devrait également faire une proposition en vue du démantèlement de la centrale.

Mais le gouvernement explique qu'il serait prématuré de fixer dès à présent un cadre spécifique pour en finir avec cette crise nucléaire, la plus grave depuis Tchernobyl en 1986. Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a reconnu vendredi que la situation restait "instable" à Fukushima et qu'il était difficile dans ces conditions de prévoir un calendrier pour le démantèlement de la centrale.

L'opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), a par ailleurs décidé dès jeudi d'injecter pendant plusieurs jours de l'azote dans le réacteur 1 afin d'empêcher une explosion d'hydrogène. La même opération pourrait être appliquée aux réacteurs 2 et 3. Enfin, les opérations de rejet volontaire dans l'océan Pacifique de 11 500 tonnes d'eau faiblement radioactive, selon Tepco, devaient s'achever samedi soir.

http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/09/toshiba-souhaite-demanteler-la-centrale-de-fukushima-en-dix-ans_1505217_1492975.html

 

26 Japon: Le déversement en mer d'eau radioactive se poursuit

Créé le 09.04.11 à 10h14 -- Mis à jour le 09.04.11 à 10h14

CRISE - L'opération va se poursuivre jusqu'à dimanche, alors que Tepco avait annoncé qu'elle devrait être achevée ce samedi...

Avec vingt-quatre heures de retard sur ce qui était prévu, le déversement d'eau radioactive dans l'océan Pacifique va se poursuivre jusqu'à demain dimanche aux abords de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, a indiqué l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle du Japon (Nisa). L'opérateur de la centrale endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars avait annoncé vendredi soir que la vidange en mer des eaux «faiblement radioactives» devrait être achevée dans la journée de samedi.

Mais cette projection de Tokyo Electric Power (Tepco) s'est heurtée à des difficultés, notamment liées à la forte réplique sismique enregistrée jeudi au large de la côte nord-est du Japon et dont la magnitude a atteint 7,1. «Nous travaillons sur l'évacuation des eaux (...) Nous terminerons probablement demain (dimanche)», a précisé samedi à la presse Hidehiko Nishiyama, directeur général adjoint de la Nisa.

Les ingénieurs loin d'avoir repris le contrôle des réacteurs à Fukushima

En raison de capacités de stockage trop faibles, les ingénieurs de Tepco évacuent dans l'océan l'eau de mer qui a été utilisée pour refroidir les barres de combustible et éviter que les coeurs des réacteurs entrent en fusion. Un mois après la catastrophe sismique, ces ingénieurs soulignent qu'ils sont encore loin d'avoir repris le contrôle des réacteurs de la centrale et qu'il faudra probablement des mois pour les stabiliser et des années pour nettoyer le site, à 240 km au nord de Tokyo.

Le groupe Toshiba a proposé un plan de démantèlement de quatre des six réacteurs de la centrale étalé sur dix ans. Mais le gouvernement explique qu'il serait prématuré de fixer dès à présent un cadre spécifique pour en finir avec cette crise nucléaire, la plus grave depuis Tchernobyl en 1986. Tepco dit continuer à injecter de l'azote dans l'un des réacteurs endommagés pour éviter de nouvelles explosions dues à une trop forte concentration d'hydrogène et susceptibles de libérer des particules hautement radioactives.

Au total, le tremblement de terre d'une magnitude de 9 et le tsunami géant qu'il a provoqué ont fait 28.000 morts et disparus, et dévasté la côte Nord-Est du Japon. Les autorités ont mis en place une zone d'exclusion dans un rayon de 20 km autour de la centrale de Fukushima, zone très rurale dans laquelle vivaient plus de 70.000 personnes. Les 136.000 personnes vivant dans un rayon compris entre 20 et 30 km ont reçu elles pour consigne de rester calfeutrés chez elles ou de partir.

Bref retour des réfugiés chez eux pour rassembler des effets personnels

Selon la police japonaise, un peu plus de 150.000 réfugiés vivent toujours dans des gymnases, ou d'autres centres d'hébergement improvisés. Un mois après leur évacuation, des familles pourraient cependant être autorisées à effectuer un bref séjour dans leur maison abandonnée. «Il y a eu des rumeurs parmi les réfugiés selon lesquelles ils pourraient revenir passer la nuit chez eux, mais ils ne pourront en fait que séjourner quelques heures afin de rassembler des effets personnels», a précisé Banri Kaieda, le ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie.

L'accident en cours dans la centrale de Fukushima a également suscité une vague d'inquiétude à travers le monde, notamment dans les pays de la région. Plusieurs Etats ont restreint les importations de produits alimentaires en provenance du Japon. La Chine a annoncé qu'elle allait surveiller de près les initiatives japonaises, s'inquiétant notamment des effets pour l'environnement du déversement en mer d'eau radioactive. La Corée du Sud a elle aussi critiqué les autorités japonaises, leur reprochant de ne pas avoir informé les pays de la région de ces rejets en mer.

Reuters

 

http://www.20minutes.fr/article/703585/monde-japon-deversement-mer-eau-radioactive-poursuit

 

25 Le chantier de Tepco à Fukushima

Par LEXPRESS.fr, publié le 06/04/2011 à 15:00, mis à jour à 17:45

 
Le chantier de Tepco à Fukushima

Depuis le début de la crise nucléaire, plusieurs explosions d'hydrogène ont endommagé deux des six réacteurs de la centrale Fukushima. L'exploitant Tepco tente d'en éviter une nouvelle.  

REUTERS/Air Photo Service

Il faudra "probablement plusieurs mois" pour parvenir à stabiliser la situation à Fukushima, selon un conseiller du Premier ministre japonais. LEXPRESS.fr fait le point sur les urgences à l'ordre du jour.

 

1er objectif: éviter une nouvelle explosion d'hydrogène

La fuite d'eau colmatée dans le réacteur 2

Une fuite d'eau hautement radioactive qui se déversait depuis le 2 avril, du réacteur 2 dans l'océan en face de la centrale accidentée de Fukushima, a été colmatée. Après avoir essayé en vain ce lundi de boucher cette brèche de 20 cm avec de la colle polymère, les techniciens de Tepco ont trouvé la solution ce mardi en injectant dans le sol du verre soluble (silicate de sodium), un agent chimique qui a pour propriété de se solidifier au contact de l'eau. Une première tentative de colmatage à l'aide de béton avait échoué le 2 avril. 

L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Tepco, envisage d'injecter de l'azote dans le réacteur 1 afin d'éviter une possible explosion provoquée par l'accumulation d'hydrogène, a-t-il annoncé ce mercredi. Les experts présents dans la centrale craignent que la quantité d'hydrogène continue à augmenter jusqu'à provoquer une explosion par contact avec l'oxygène dans l'air. 

Des explosions d'hydrogène ont déjà fortement endommagé le bâtiment extérieur de deux des six réacteurs de Fukushima Daiichi (N.1), sans toutefois porter atteinte au coeur de l'installation, après le séisme et le tsunami du 11 mars. 

Cette opération "d'inertage" pourrait être menée dès mercredi, a indiqué la société. Elle doit durer plusieurs jours. Gaz inerte, l'azote est régulièrement utilisé dans les zones de stockage sensibles pour faire chuter le taux d'oxygène dans l'air et remplacer ainsi une partie de l'atmosphère. 

2ème objectif: pomper l'eau contaminée de refroidissement déversée dans les réacteurs

A la suite de l'arrosage des réacteurs - selon le journal Yomiuri Shimbun, 550 tonnes d'eau sont injectées chaque jour dans les réacteurs -, Tepco a évalué la quantité d'eau fortement radioactive à pomper dans les diverses installations du site à 60 000 tonnes. La moitié sera stockée sur site (dans des condenseurs et d'autres bâtiments) et l'autre moitié sur une barge de la Marine américaine et sur une île artificielle Megafloat. 

Une plateforme flottante en acier de 136 mètres de long et 46 mètres de large devrait arriver dans les prochains jours en face de Fukushima Daiichi. Ses réservoirs d'une capacité de 10 000 tonnes pourraient servir à évacuer l'eau contaminée de la centrale. Pour le moment, l'alimentation électrique externe des pompes à eau des réacteurs 1, 2 et 3 a été rétablie. 

Le chantier de Tepco à Fukushima

Des travailleurs de la centrale pulvérisent de la résine à proximité des bâtiments des réacteurs, contaminés de l'intérieur à cause de l'arrosage utilisé pour le refroidissement.  

AFP PHOTO/HO/TEPCO VIA JIJI PRESS

3ème objectif: redéverser en mer plus de 11 000 tonnes d'eau peu radioactive

Faible radioactivité à Tokyo

D'après l' ASN française, les mesures de la radioactivité dans la région de Tokyo réalisées par les autorités japonaises et par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) demeurent faibles. La tendance est à une décroissance lente, confirmant l'absence de nouveaux rejets atmosphériques importants. Les risques pour la santé semblent donc limités dans cette région. Néanmoins, un ancien employé de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), interrogé par Rue89.com, dénonce l'absence sur le terrain de l'organisation, jugée en trop grande connivence avec l'AIEA, Agence Internationale de l'Energie Atomique. Des chiffres seraient dissimulés, selon lui. 

La société Tepco a annoncé ce lundi qu'il allait rejeter dans la mer 11 500 tonnes d'eau radioactive qui s'est accumulée dans les réacteurs 5 et 6, en raison de l'arrosage. Un porte-parole de la société Tokyo Electric Power a souligné qu'il s'agissait d'eau faiblement radioactive.  

"Nous n'avons pas d'autre choix que de rejeter cette eau contaminée dans l'océan comme mesure de sécurité", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano à la télévision. A ce jour, 3430 tonnes d'eau faiblement contaminée ont été rejetées de façon volontaire en mer.  

Les déversements ont été autorisés par le gouvernement, comme une "mesure d'urgence inévitable" et se poursuivent. La contamination, ont assuré les autorités japonaises, se dilue au fur et à mesure dans l'océan. Mais le principal syndicat des pêcheurs japonais a exprimé sa colère, dans une lettre à Tepco rendue publique ce mercredi. 

4ème objectif: faire redémarrer les circuits de refroidissement normaux

Des techniciens s'efforcent toujours de rétablir le bon fonctionnement des circuits de refroidissement, condition indispensable pour empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion, ce qui provoquerait un cataclysme nucléaire.  

Et indemniser les particuliers et professionnels affectés?

Tepco va verser un million de yens (8260 euros) par foyer pour indemniser les milliers de familles domiciliées dans les environs et affectées par l'accident, ont indiqué mercredi des médias japonais. 80 000 personnes ont été forcées de quitter leur domicile dans un rayon de 20 km autour de la centrale en raison des risques radioactifs, selon la télévision publique NHK. La société, qui est à la fois propriétaire et opérateur de Fukushima Daiichi (N°1), va également devoir calculer, avec le gouvernement, les énormes indemnités qu'elle devra verser aux entreprises, agriculteurs et pêcheurs affectés par l'accident nucléaire. 

"Nous devons nous débarrasser de l'eau accumulée et décontaminer les lieux afin de revenir à notre tâche principale", remettre en route les pompes et "restaurer les capacités de refroidissement aussi rapidement que possible", a expliqué lundi Hidehiko Nishiyama, un porte-parole de l'Agence de sûreté nucléaire japonaise (NISA). 

Selon l'Autorité de sûreté nucléaire française, l'objectif de l'exploitant à terme est de mettre en place un refroidissement en circuit fermé - celui en place actuellement étant ouvert. L'eau circuleraient ainsi en boucle dans un circuit de la centrale, de façon à ce que l'eau contaminée ne s'échappe pas. La remise en fonction des matériels nécessaires à cette fin s'avère cependant difficile car ils ont pu être détériorés. En outre, la présence d'eau contaminée dans certains bâtiments - salle des machines - complique les interventions humaines. 

Pour plus d'informations sur l'état des réacteurs de la centrale de Fukushima, consultez notre infographie

 

 

24 Fukushima: le Japon utilise de l'azote pour éviter une explosion

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 07/04/2011 à 09:00

Fukushima: le Japon utilise de l'azote pour éviter une explosion

Les techniciens de la centrale nucléaire de Fukushima ont commencé jeudi à injecter de l'azote pour prévenir une explosion dans un réacteur endommagé et empêcher une aggravation de l'accident nucléaire.  

 

Tokyo Electric Power a décidé d'injecter préventivement de l'azote en raison de l'accumulation d'hydrogène dans le réacteur 1 de a centrale.

 
Les techniciens de la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est du Japon) ont commencé jeudi à injecter de l'azote pour prévenir une explosion dans un réacteur endommagé et empêcher une aggravation de l'accident nucléaire. 

Près de quatre semaines après le terrible séisme du 11 mars et surtout le tsunami géant qui a dévasté la côte Pacifique au nord-est de Tokyo, faisant plus de 27.000 morts et disparus, la crise à Fukushima Daiichi (N°1) est loin d'être réglée. 

Des volutes de fumée blanche, probablement de la vapeur d'eau radioactive, continuent de s'échapper de trois des quatre réacteurs endommagés. Les barres de combustible dans le coeur du réacteur et dans les piscines de refroidissement doivent être arrosées jour et nuit à l'aide de pompes de secours en attendant que l'alimentation électrique et les circuits de refroidissement soient rétablis. 

Accumulation d'hydrogène

Afin d'empêcher toute nouvelle explosion sur le site, Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur et propriétaire de la centrale, a décidé d'injecter préventivement de l'azote dans le réacteur 1, où de l'hydrogène s'est accumulé en quantité importante. Les deux premières explosions survenues les 12 et 14 mars au niveau des réacteurs 1 et 3 avaient été provoquées par le contact de ce gaz avec l'oxygène. 

Gaz inerte, l'azote est régulièrement utilisé dans les zones de stockage sensibles pour faire chuter le taux d'oxygène dans l'air et remplacer ainsi une partie de l'atmosphère. Cette opération "d'inertage" devrait durer six jours pour un total de 6.000 m3 d'azote injecté, selon Tepco, qui envisage de l'appliquer également aux réacteurs 2 et 3 dans les prochains jours. 

Comblement d'une brèche

Aucune nouvelle fuite d'eau des réacteurs dans l'océan tout proche n'a été constatée, a indiqué jeudi l'Agence de sûreté nucléaire, après le comblement réussi d'une brèche dans une fosse d'où s'échappait de l'eau hautement radioactive. Mais le risque de contamination de l'environnement marin n'est pas pour autant écarté, soulignent les experts. 

Les opérations de rejet volontaire en mer de 11.500 tonnes d'eau faiblement radioactive, selon Tepco, se poursuivaient pour la quatrième journée consécutive, en face de la centrale. L'évacuation de cette eau dans l'océan, où les radioéléments sont censés se diluer, est nécessaire afin de libérer des cuves de stockage destinées à être remplies d'eau hautement radioactive qui s'est accumulée dans les installations et les galeries techniques des réacteurs 2 et 3. 

Inquiétude pour les produits de la mer

Cette eau polluée contient notamment de l'iode 131, dont la radioactivité se réduit de moitié tous les huit jours, et surtout du césium 137, qui lui reste actif pendant des décennies. Les produits de la mer sont la base de la nourriture japonaise et les Japonais, très exigeants sur la sûreté alimentaire, risquent de ne plus en consommer s'il y a un risque pour la santé. 

"Le problème le plus important est la concentration élevée de césium le long des côtes où l'eau contaminée est déversée", a expliqué Masayoshi Yamamoto, professeur de radiologie de l'université de Kanazawa. "Les petits poissons qui vivent près de la côte, comme les sardines ou les maquereaux, ainsi que les mollusques, risquent d'en absorber. Les substances radioactives pourraient également se déposer au fond de la mer où les poissons cherchent leur nourriture", a-t-il relevé. 

 

 

23 Japon: fuites d'eau dans la centrale d'Onagawa

Par LEXPRESS.fr avec REUTERS, publié le 08/04/2011 à 08:13, mis à jour à 09:50

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/japon-fuites-d-eau-dans-la-centrale-d-onagawa_980708.html#xtor=AL-447

 
Japon: fuites d'eau dans la centrale d'Onagawa

La centrale d'Onagawa se situe dans la préfecture de Miyagi, au Sud du Sendaï.  

REUTERS/Yomiuri Shimbun

L'exploitant assure qu'aucune montée de la radioactivité n'a été constatée sur place après le séisme de magnitude 7,1 qui a tué 4 personnes et blessé une centaine d'autres ce jeudi.

 
Des fuites d'eau ont été repérées à la centrale nucléaire d'Onagawa après le nouveau séisme survenu jeudi soir dans le nord-est du Japon, a annoncé ce vendredi l'exploitant de la centrale, Tohoku Electric Power. De l'eau s'échappe notamment des piscines de stockage de combustible usagé dans les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale. Trois autres fuites ont été signalées dans le réacteur 3. La société assure cependant que les niveaux de radioactivité aux abords du site n'ont pas changé. 

Séisme de jeudi

Ressenti jusqu'à Tokyo, le tremblement de terre de magnitude 7,1 a été la plus forte réplique enregistrée depuis le terrible séisme et le tsunami géant qui ont fait plus de 27.000 morts et disparus le 11 mars.  
Il a immédiatement déclenché une mise en garde contre un raz-de-marée dans les environs de la ville de Sendai. Mais cette alerte a été levée une heure et demi plus tard sans qu'aucune vague anormalement élevée n'ait été signalée sur le rivage.  
Deux femmes de 83 et 63 ans et deux hommes de 79 et 85 ans ont été tués et plus d'une centaine de personnes blessées dans les préfectures de Miyagi et Yamagata, selon les autorités et l'agence de presse Jiji. 

La centrale d'Onagawa, dans la préfecture de Miyagi, est à l'arrêt depuis qu'elle a été touchée par une vague de 13 mètres après le séisme de magnitude 9 survenu le 11 mars dans le nord-est du Japon. Deux des trois lignes électriques alimentant le site ont été coupées en raison du séisme de jeudi, a précisé Tohoku Electric. 

Les opérations de refroidissement des barres de combustible usagé ont repris après une interruption et le site dispose toujours d'un générateur de secours. La baisse du niveau d'eau dans les piscines de refroidissement est une source d'inquiétude car, si elles ne sont pas suffisamment immergées, les barres de combustible usagé provoquent des rejets radioactifs dans l'atmosphère. 

"Nous avons détecté une petite augmentation des niveaux de radioactivité à l'intérieur des réacteurs et nous essayons de déterminer l'origine des fuites", a dit un responsable de Tohoku Electric. "Nous n'avons pas observé de changement dans les niveaux de radioactivité à l'extérieur des réacteurs." 

L'épicentre de ce nouveau séisme, moins violent que celui du 11 mars -de magnitude 7,1-, se trouvait à 20km de la centrale. Situé à plus de 120 km, la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi n'a pas été touchée. Des techniciens y travaillent toujours sans relâche pour tenter de refroidir les barres de combustible et éviter une fusion du coeur des réacteurs qui pourrait provoquer une catastrophe nucléaire majeure. 

 

21 Trận động đất mới làm rung chuyển Nhật Bản

Trận động đất mới làm rung lắc mạnh các tòa nhà tại Tokyo.

 

Giới chức tại vùng đông bắc Nhật Bản đã ra lệnh sơ tán hàng loạt và các công nhân tại nhà máy điện nguyên tử Fukushima Daiichi đã phải lánh đi sau một trận động đất mạnh 7,1 độ richter, khiến người ta lo ngại có sóng thần.

Sóng thần được dự đoán cao chừng 2m.

Tuy nhiên, cảnh báo sóng thần sau đó đã được dỡ bỏ, 90 phút sau trận động đất.

Các quan chức cho biết trận động đất hôm thứ Năm chưa có tác động gì tới nhà máy nguyên tử Fukushima Daiichi, vốn bị thiệt hại nặng vì trận động đất và sóng thần tháng trước.

Hai nhà máy nguyên tử khác trong khu vực cũng chưa chịu hậu quả gì vì trận động đất mới này.

Giới chức đã ra lệnh sơ tán dân, và truyền hình Nhật Bản khuyến cáo những ai ở trong khu vực nguy hiểm nên chuyển lên cao.

Các công nhân tại nhà máy Fukushima cũng được sơ tán.

Trận động đất hôm thứ Năm xảy ra ở điểm cách nhà máy Fukushima chừng 118km về phía bắc và nằm ở ngoài khơi cách bờ biển chừng 40km.

Ban đầu, người ta cho rằng trận động đất này mạnh 7,4 độ richter, nhưng sau khi đánh giá, trận động đất được cho là mạnh 7,1 độ richter, theo cơ quan Địa chất Hoa Kỳ.

Trận động đất này đủ mạnh để làm rung chuyển nhiều tòa nhà ở Tokyo.

Công ty điện lực Tokyo (Tepco), vốn điều hành nhà máy Fukushima, nói họ vẫn đang theo dõi tình hình nhà máy sau khi có trận động đất mới nhất này.

Từ Tokyo, cộng tác viên Đỗ Thông Minh của BBC Việt ngữ cho biết trận động đất xảy ra vào lúc 23:32, giờ địa phương hôm 7/4 ngoài khơi tỉnh Miyagi khoảng 50 km, ở độ sâu khoảng 40 km.

Được biết tỉnh Miyagi bị động đất 6 độ Richter, còn Tokyo là 4 độ Richter.

Sau trận động đất 9,0 độ Richter ngày 11/3, đây là trận động đất lớn nhất, được coi là hậu chấn mà người ta đã dự đoán.

Thủ tướng Naoto Kan và nhiều bộ trưởng bị đánh thức dậy hội họp để tìm cách đối phó.

Có báo động sóng thần, nhưng lúc 0:55 ngày 8/4, lệnh này đã được hủy bỏ. Tuy nhiên, Sảnh Khí tượng kêu gọi mọi người tiếp tục cảnh giác động đất.

Theo tin cập nhật của cộng tác viên Đỗ Thông Minh, có tám người bị thương, trong số đó có hai người bị thương nặng và hai người đang tỵ nạn tại trường tiểu học Nanasato ở Sendai.

Tại Ga Sendai, ống nước trên trần bị vỡ khiến nước chảy xuống. Một số sự cố đáng kể khác là có một đoàn tàu ở Aomori bị kẹt trong đường hầm, bảy nơi bị thoát hơi ga và hai đám cháy.

Cũng theo cộng tác viên Đỗ Thông Minh, lò nguyên tử ở Amagawa bị cúp một phần điện bên ngoài, trong lúc nhiều nơi bị cúp điện, cúp ga, cúp điện thoại và có nhiều đoạn đường bị hư hại không dùng được.

Trận động đất và sóng thần tháng trước làm khoảng 28 ngàn người thiệt mạng và mất tích và hàng trăm ngàn người mất nhà cửa.

 

19 Bulgaria, Nga đồng ý ngưng xây một nhà máy điện hạt nhân

Dân Ðức phản đối sử dụng nhà máy điện hạt nhân
Hình: AP

Vụ nổ nhà máy điện hạt nhân ở Nhật dẫn đến việc nhiều nước xét lại vấn đề an toàn của nhà máy điện hạt nhân

Các giới chức Bulgaria nói đã đồng ý với Nga tạm thời ngưng mọi công việc xây nhà máy điện hạt nhân tại thị trấn Belene của Bulgaria để giải quyết những mối quan tâm về an toàn sau tai họa hạt nhân tại Nhật Bản.

Công ty điện Quốc gia Bulgaria NEK hôm thứ Ba cho biết đã ký một biên bản ghi nhớ với công ty hạt nhân nhà nước Nga Atomstroyexport để hoãn lại mọi hoạt động xây dựng mới về dự án Belene trong thời gian 3 tháng. Việc đặt mua những trang bị mới cũng đình lại.

Công ty điện lực Bulgaria nói hai công ty đồng ý thực hiện những phân tách chi tiết về những vấn đề liên hệ đến an toàn hạt nhân và phóng xạ.

Hai bên hứa đáp ứng bất cứ đòi hỏi mới nào về an toàn do các chuyên gia hạt nhân quốc tế qui định.

Bulgaria ký hợp đồng với công ty hạt nhân Nga để xây dựng nhà máy điện hạt nhân 2.000 megawatt nhiều năm trước đây.

Dự án này bị trì hoãn nhiều lần vì tranh chấp giá cả và ít được các nhà đầu tư Tây phương quan tâm.

 

 

 

18 Japon : Greenpeace dévoile des taux élevés de radioactivité dans l'alimentation

Yonezawa, Japon, le 6 avril 2011 – Les experts en radiation de Greenpeace, présentement en mission au Japon afin d’évaluer les impacts de la crise nucléaire de Fukushima, ont découvert de hauts niveaux de contamination dans les cultures aux alentours de la ville de Minamisoma. Ces données soulèvent de nouveau des inquiétudes quant aux risques pour la santé des résidents et rappellent le peu d’informations disponibles en dehors de la zone d’évacuation de 20 km.

L’équipe de surveillance des radiations de Greenpeace a testé l’épinard et d’autres légumes provenant de jardins des habitants de Minamisoma. Ces expériences révèlent des niveaux de radiations de plusieurs fois supérieurs aux limites sécuritaires officielles (1).

« Dans plusieurs jardins de Minamisoma, les légumes étaient trop contaminés pour la consommation », a constaté Rianne Teule, experte en radiation pour Greenpeace et chef de l’équipe qui teste les aliments. « La propriétaire d’un jardin d’épinards contaminés nous a dit qu’elle n’avait reçu aucune information des autorités sur les risques de radiation, en dépit des rapports selon lesquels le gouvernement effectue des tests sur les cultures à Minamisoma depuis le 18 mars dernier ».

Le gouvernement japonais a publié les données brutes de sa propre surveillance sur le terrain, mais celles-ci semblent nettement incomplètes. Les mesures de Greenpeace dans plusieurs zones de la ville de Minamisoma affichent des niveaux jusqu’à 4.5 microSievert par heure, ce qui contraste avec l’unique point de surveillance de Minamisoma qui révèle des niveaux relativement faibles de 0.7 microSievert par heure (voir les données ici).

Le maire de Minamisoma, Katsunobu Sakurai, a exprimé sa frustration à Greenpeace. Le maire critique le manque d’information fiable sur les risques posés par cette crise dans sa communauté de la part de TEPCO, l’entreprise qui gère la centrale nucléaire de Fukushima, et des autorités publiques.

« TEPCO a été irresponsable puisqu’il a fallu 11 jours après l’accident pour qu’ils communiquent avec nous. De plus, le gouvernement ne nous a pas fourni de rapport que nous puissions interpréter », déplore le maire Sakurai. « Nous demandons au gouvernement non seulement de nous fournir suffisamment d’informations sur ce qui s’est passé, mais aussi qu’il garantisse qu’il va agir de façon responsable ».

Des mesures plus approfondies dans la région, tel qu'à Tsushima, un village à l’extérieur de la zone d’évacuation volontaire de 30 km, laisse aussi paraître des niveaux de contamination jusqu’à 47 microSieverts par heure. Ce chiffre contraste avec celui des autorités, qui est établi à 32,7. L’exposition humaine à un tel degré de radioactivité signifie que la dose maximum admissible pour une année est atteinte en 24 heures.

« Les résidents touchés ont besoin d’avoir l’heure juste de la part de leur gouvernement pour savoir comment se protéger contre les risques de contaminations radioactives en provenance de l’alimentation et l’environnement », conclut Jan Vande Putte. « Sans plus tarder, les autorités doivent réévaluer la zone d’évacuation autour de la centrale nucléaire de Fukushima afin de mieux refléter les niveaux de radiations trouvés dans la région. »

 


NOTE :

(1) Des niveaux radioactifs de 70 000 – 80 000 Bq/kg ont été trouvés dans les feuilles d’épinards d’un jardin, alors que des niveaux d’environ de 9 000 Bq/kg ont été mesurés dans les choux d’autre jardin. Basé sur un autre rapport du MEXT (Ministère de l’Éducation, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie japonais), 20-30 % de cette radioactivité est due au césium 137, ce qui est bien au-dessus des limites du gouvernement japonais de 500 Bq/kg pour les légumes.

 

 

17 Les ingénieurs tentent d'éviter une explosion à Fukushima

publié le 06/04/2011 à 18:44

 

Les techniciens japonais ont commencé à injecter de l'azote dans le réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi pour tenter d'éviter une explosion d'hydrogène et prévenir une catastrophe nucléaire de grande ampleur.
L'opération a été lancée mercredi soir plusieurs heures après le colmatage d'une fuite d'eau radioactive qui s'échappait du réacteur n°2 voisin.

"Il est nécessaire d'injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement du réacteur et de réduire le risque d'une explosion d'hydrogène", a déclaré un responsable de l'exploitant de la centrale, Tokyo Electric Power Co (Tepco), lors d'une conférence de presse.

La probabilité de voir se produire de nouvelles explosions d'hydrogène, après celles qui ont secoué les réacteurs n°1 et n°3 au début de la crise, est "extrêmement faible", a-t-il ajouté.

Selon Tepco, l'enveloppe extérieure de la cuve du réacteur n°1 pourrait avoir été endommagée.

"Dans ces conditions, si nous continuons à refroidir les réacteurs avec de l'eau, la fuite d'hydrogène en provenance de la cuve du réacteur pourrait s'accumuler et atteindre un niveau proche de l'explosion", a-t-il ajouté.

Si la fuite radioactive du réacteur n°2 a été colmatée, Tepco est toutefois obligé de déverser dans l'océan Pacifique une partie de l'eau radioactive qui sert à refroidir le coeur des réacteurs et éviter une aggravation de la situation.

Un premier "délestage" de 11.500 tonnes sur les 60.000 stockées sur le site est en cours. L'opération devrait se poursuivre jusqu'à vendredi. Elle n'aura pas de conséquences sanitaires pour les populations, a assuré l'Agence du sûreté nucléaire et industrielle.

La situation dans les six réacteurs de la centrale est loin d'être maîtrisée près d'un mois après le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars qui ont endommagé la centrale de Fukushima, estiment les experts du nucléaire.

Les techniciens japonais travaillent toujours d'arrache-pied pour relancer les pompes de refroidissement dans quatre des réacteurs endommagés. La priorité est de rétablir le niveau d'eau dans les centrales et les piscines de refroidissement pour éviter la surchauffe des barres de combustible et une fusion du coeur du réacteur.

Un taux d'iode radioactif 4.800 fois supérieur, puis 600 fois supérieur à la norme légale a été mesuré dans la mer. Le niveau de radiation de l'eau restant dans les réacteurs est pour sa part cinq millions de fois supérieur aux normes légales.

Sur le plan sanitaire, l'inquiétude est montée d'un cran avec la découverte par le ministère chinois de la Santé de traces d'iodes radioactifs dans des épinards cultivés dans trois provinces chinoises.

Pékin et la Corée du Sud se sont plaints à plusieurs reprises de ne pas avoir été informés du projet de Tepco de rejeter dans la mer de l'eau radioactive.

"Nous avons des consignes des ministères du Commerce et des Affaires étrangères afin de mieux travailler ensemble pour que des explications détaillées soient fournies aux pays voisins", a dit à la presse le secrétaire général du gouvernement nippon, Yukio Edano.

Le gouvernement envisage de contrôler plus étroitement la vente des produits de la pêche après la découverte de poissons contaminés. L'Inde a interdit mardi l'importation de produits alimentaires en provenance du Japon.

Tepco a par ailleurs commencé à verser des dédommagements à des municipalités pour venir en aide aux personnes évacuées ou qui ont été touchées par des émissions radioactives.

La catastrophe qui a plongé le Japon dans une crise sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale a fait 28.000 morts et disparus.

Par Reuters

 

16 Fukushima : la brèche radioactive colmatée

Une fissure, non loin du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima.
Une fissure, non loin du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima.
REUTERS/Tokyo Electric Power (TEPCO)
Par RFI

Après plusieurs tentatives malheureuses, une brèche de vingt centimètres dans le mur d’une fosse technique du réacteur numéro deux vient d’être colmatée par la société Tepco. De l’eau fortement radioactive s’en écoulait jusque dans l’océan Pacifique.

 
Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles

Les techniciens de la centrale de Fukushima sont parvenus à colmater une brèche de vingt centimètres dans le mur d’une fosse technique, située près de la mer, et reliée au réacteur numéro 2. Cette brèche a été colmatée avec un mélange de verre soluble et de durcissant.

Un peu plus tôt, plusieurs tentatives pour boucher la fissure avec du béton, des polymères absorbants, du papier journal et de la sciure de bois, avaient échoué. Un total de 60 000 tonnes d’eau hautement radioactive se trouve dans la centrale de Fukushima depuis que de l’eau de mer est projetée sur les six réacteurs pour les refroidir.

Tepco va faire venir de Vladivostok une usine flottante de retraitement de l’eau contaminée. Il va construire des réservoirs capables de stocker l’équivalent de six piscines olympiques d’eau radioactive. Plusieurs pétroliers géants seront convertis pour recevoir de l’eau contaminée. Cependant, des experts craignent que dans l’océan Pacifique la chaîne alimentaire ne soit contaminée en amont à travers le plancton qui est consommé par les poissons.

Tepco, l’opérateur de la centrale, a commencé à verser des indemnités de consolation à dix villes. L’une a reçu moins de neuf euros par habitant. Une autre a refusé l’offre pour être libre de critiquer Tepco.
 

 

15 Nhật đã ngăn được rò rỉ phóng xạ ra biển

Công nhân chỉ vết nứt ở một hố chứa bằng xi măng gần lò phản ứng số 2, bị nứt do động đất

Một hố chứa bằng xi măng gần lò phản ứng số 2 đã bị nứt do động đất

Rò rỉ nước phóng xạ thải ra Thái Bình Dương từ nhà máy hạt nhân Fukushima Daiichi bị tàn phá của Nhật Bản đã được bịt lại, theo tin từ công ty điều hành nhà máy cho biết.

Công ty Tepco (Tokyo Electric Power Co) nói họ đã bơm hóa chất để củng cố đất gần một hố chứa nước bị nứt và đó chính là nguồn rò rỉ.

Các kỹ sư đã vật lộn để ngăn chặn rò rỉ từ nhà máy vốn bị trận động đất và sóng thần ngày 11 tháng Ba tàn phá.

Họ hiện đang xả nước ô nhiễm phóng xạ ở mức thấp ra biển để nước nhiễm phóng xạ mức cao có thể được lưu giữ lại.

Kể từ khi động đất phá hủy hệ thống làm mát của nhà máy, công nhân đã bơm nước vào lò phản ứng để làm mát các thanh nhiên liệu, nhưng nay lại phải đối phó với nước thải tổng hợp trong và bên dưới các tòa nhà của lò phản ứng bị hư hỏng.

Các kỹ sư cũng phải đối mặt với một vấn đề mới về tình trạng khí hydro tích tụ ngày một gia tăng tại một trong những lò phản ứng ở nhà máy có sáu lò phản ứng này. Tepco nói họ có thể bơm khí nitơ vào lò phản ứng số 1 để ngăn chặn một vụ nổ.

Những vụ nổ gây ra do khí hydro tích tụ lại đã xảy ra ở ba lò phản ứng sau trận động đất.

"Thủy tinh lỏng"

Bịt được rò rỉ từ hố chứa trong lò phản ứng số 2 chính là thước đo mức độ thành công của các kỹ sư tại nhà máy, các nhà phân tích nói.

Người ta cho rằng đó chính là nguồn phóng xạ ở mức độ cao được phát hiện ở nước biển gần nhà máy.

Để ngăn chặn rò rỉ, Tepco đã bơm ''thủy tinh lỏng”, hoặc sodium silicate, và một chất khác vào hố chứa.

Các kỹ sư cũng đã sử dụng mùn cưa, giấy báo và xi măng trong những ngày gần đây để cố gắng ngăn chặn nước thoát ra ngoài.

Phát ngôn viên hàng đầu của chính phủ cho biết các công nhân tại nhà máy không thể loại trừ khả năng có các rò rỉ khác tại lò phản ứng này.

"Ngay bây giờ, khi rò rỉ đã được bịt lại, chúng tôi cũng vẫn chưa thể thở phào nhẹ nhõm được," Chánh thư ký nội các Yukio Edano nói. "Chúng tôi đang kiểm tra liệu chỗ rò rỉ này đã hoàn toàn được bịt lại chưa, hoặc có thể có các rò rỉ khác hay không."

Trong khi đó, các kỹ sư đang tiếp tục bơm chừng 11.500 tấn nước biển nhiễm phóng xạ ở mức độ thấp ra biển để nước nhiễm phóng xạ cao hơn có thể được lưu trữ trong các bồn chứa chất thải.

Các quan chức cho biết nước này không phải là một mối đe dọa lớn cho sức khỏe con người, nhưng ngư dân địa phương đã phản ứng một cách giận dữ.

Trong một lá thư, nhóm ngư dân lớn nhất đã cáo buộc chính phủ về hành động "thực sự thái quá" đó khiến đe dọa tới sinh kế của họ.

Hôm thứ Ba, mức iốt gia tăng – khoảng gấp hai lần so với mức cho phép ở rau quả - đã được tìm thấy trong loài cá launce (một loài cá nhỏ) được đánh bắt lên tại quận Ibaraki ở phía nam của Fukushima.

Cũng hôm thứ Ba, Nhật Bản đã yêu cầu Nga cho sử dụng một nhà máy nổi chuyên xử lý phóng xạ để giải quyết nước thải.

Cơ quan hạt nhân của Nga, Rosatom, cho biết họ đang chờ câu trả lời cho một số câu hỏi trước khi cho phép cho mượn nhà máy Landysh, vẫn được biết đến tại Nhật Bản là Suzuran, vốn được sử dụng để tháo dỡ tàu ngầm hạt nhân Nga tại cảng viễn đông Vladivostok.

Là một trong những nhà máy xử lý chất thải phóng xạ lỏng lớn nhất thế giới, Landysh xử lý các chất lỏng phóng xạ dùng hoá chất và lưu trữ nó dưới dạng xi măng.

Nhà máy này có thể xử lý 35 mét khối chất thải lỏng mỗi ngày và 7.000 mét khối một năm.

 

 

14 Nhiều lo ngại TEPCO sẽ phải trả những khoản bồi thường lớn

Lối vào Công ty điện lực Tokyo (TEPCO) tại Tokyo, ngày 5/4/2011
Hình: Reuters

Lối vào Công ty điện lực Tokyo (TEPCO) tại Tokyo, ngày 5/4/2011

 

Công ty điện lực vận hành nhà máy hạt nhân bị hư hỏng Fukushima của Nhật Bản loan báo rằng họ sẽ trả tiền bồi thường cho những ai bị ảnh hưởng bởi phóng xạ rò rỉ và những người phải sơ tán xung quanh nhà máy này.

Loan báo của công ty điện lực Tokyo, TEPCO, ngày hôm nay đã khiến giá cổ phiếu của công ty này sụt xuống mức thấp nhất trong vòng 60 năm qua bởi các nhà đầu tư lo ngại về những khoản tiền bồi thường khổng lồ.

TEPCO nói rằng họ vẫn chưa xác định được số tiền bồi thường mà họ sẽ trả.

Hãng thông tấn Reuters cho biết các phân tích gia bên ngoài ước tính rằng công ty sẽ có thể phải trả khoản bồi thường lên tới 130 tỷ đôla.

Công ty này nói rằng họ sẽ hợp tác với chính phủ để xác định số tiền bồi thường, sẽ được trả cho những ai bị ảnh hưởng bởi vụ thảm họa để trang trải chi phí y tế, những khoản thu nhập bị mất và các chi phí sinh hoạt do phải sơ tán.

 

 

13 Nhà máy Fukushima lại phải đương đầu với vấn đề hóc búa khác

Nhật Bản nói đã chận đứng được việc rò rỉ nước phóng xạ từ nhà máy điện hạt nhân Fukushima
Hình: AFP

Nhật Bản nói đã chận đứng được việc rò rỉ nước phóng xạ từ nhà máy điện hạt nhân Fukushima

Tại nhà máy điện hạt nhân ở Nhật Bản, khó khăn vẫn tiếp tục chồng chất, sau khi các chuyên viên kỹ thuật tin là họ đã khắc phục xong một vấn đề lớn, thì lại phải đương đầu với một vấn đề hóc búa khác nữa.

Các giới chức Nhật Bản hôm nay nói rằng rốt cuộc họ đã chận đứng được việc rò rỉ nước phóng xạ từ nhà máy điện Fukushima, đã khiến mức phóng xạ trong các vùng biển gần nhà máy tăng cao gấp nhiều triệu lần mức luật định.

Tuy nhiên, giờ đây họ lại lo ngại về việc khí hydro đang tích lũy bên trong tòa nhà xi-măng bọc lò phản ứng tại lò phản ứng thứ 6, đưa đến nguy cơ xảy ra một vụ nổ, làm thoát ra nhiều lượng phóng xạ ra bầu khí quyển.

Các giới chức tại nhà máy nói họ có thể bơm nitơ vào lò phản ứng trong một cố gắng nhằm ngăn chận phản ứng hóa học này.

Cũng trong ngày hôm nay, Chánh văn phòng Nội Các Nhật Bản, ông Yukio Edano đã ngỏ lời xin lỗi các nước láng giềng về việc Nhật Bản đã không thông báo cho họ biết trước khi bơm hàng ngàn tấn nước có mức phóng xạ thấp vào biển, gần nhà máy.

Ông Edano giải thích rằng biện pháp này có thể tiến hành cho tới thứ Sáu, ông nói đây là điều cần làm để có thêm chỗ trong kho, dành cho nước có mức phóng xạ cao, vốn nguy hiểm hơn gấp 200.000 lần, so với lượng nước được thoát ra ngoài.

Tuy nhiên, ông Edano nói Nhật Bản đã đề ra những bước để bảo đảm rằng trong tương lai, các nước láng giềng sẽ được thông tin trước khi các biện pháp tương tự được tiến hành.

 

 

 

12 Nhà máy điện hạt nhân Nhật có nguy cơ xảy 1 vụ nổ mới

Nhà máy điện hạt nhân Fukushima bị hư hại
Hình: AFP

Nhà máy điện hạt nhân Fukushima bị hư hại

 
Công nhân đang bơm khí nitrô vào một trong những lò phản ứng tại nhà máy điện hạt nhân Fukushima bị hư hại để ngừa một vụ nổ do những thanh nhiên liệu hạt nhân nóng quá mức gây ra.

Trước đó, các chuyên viên kỹ thuật đã chận nước bị nhiễm phóng xạ cao từ nhà máy điện rò rỉ, khiến cho mức phóng xạ trong nước biển gần đó tăng lên.

Chánh Văn phòng nội các Yukio Edano nói nước bị rò rỉ đã ngưng trước 6 giờ sáng. Cho tới lúc đó, mẫu nước tại vùng lân cận cho thấy mức phóng xạ cao gấp 7,5 triệu lần giới hạn cho phép.

Tuy nhiên ông Edano nói còn quá sớm để nói một cách chắc chắn là vấn đề đã được giải quyết và các giới chức của Công ty điện lực Tokyo đang cố xác định xem có sự rò rỉ nước bị nhiễm phóng xạ từ các chỗ khác hay không.

Ông Edano đã xin lỗi các nước láng giềng về việc Nhật Bản không thông báo cho những nước này trước khi bơm hàng ngàn tấn nước có nhiễm phóng xạ thấp ra vùng biển gần nhà máy - đây là một vấn đề khác với việc rò rỉ nước ra đại dương.

 


 

11 Hàn Quốc chất vấn Nhật Bản về vụ thải nước nhiễm phóng xạ ra biển

Một chợ cá tại Seoul, 29/3/2011
Một chợ cá tại Seoul, 29/3/2011
REUTERS/Jo Yong-Hak
Trọng Nghĩa

Seoul vào hôm nay, 05/04/2011, đã chất vấn Tokyo về quyết định bơm hơn một chục ngàn tấn nước bị nhiễm phóng xạ tại nhà máy Fukushima ra biển. Là nước kế cận Nhật Bản, Hàn Quốc lo ngại bị vạ lây.

 
Theo ông Cho Byung Jae, phát ngôn viên bộ Ngoại giao Hàn Quốc, Đại sứ quán của họ tại Tokyo đã yêu cầu Bộ Ngoại giao Nhật Bản giải thích về vụ thải nước này. Đối với ông Cho Byung Jae, vì đó là nước bị nhiễm phóng xạ hạt nhân, cho nên Hàn Quốc cần phải được Nhật Bản cung cấp thêm dữ liệu khoa học về việc này.

Trước đó, một quan chức Bộ Ngoại giao tại Seoul, được hãng tin Yonhap trích dẫn, đã nhận định rằng sự gần gũi về mặt địa dư giữa hai nước làm cho hành động của Nhật Bản biến thành một « vấn đề bức xúc » cho Hàn Quốc.

Từ hôm qua 4/4, Nhật Bản bắt đầu cho thải nước nhiễm phóng xạ tại nhà máy hạt nhân Fukushima ra Thái Bình Dương, khẳng định rằng loại nước này chỉ bị nhiễm xạ nhẹ, do đó không tác hại đến sinh vật ngoài biển. Kế hoạch xả nước dự trù kéo dài 5 ngày.

Theo thông tín viên Frédéric Charles tại Tokyo, để khắc phục tình trạng nước thải ra biển bị nhiễm xạ, TEPCO đã yêu cầu Nga cung cấp một nhà máy nổi chuyên xử lý nước nhiễm xạ từ các tàu ngầm hạt nhân của họ.

"Không còn giải pháp nào khác ngoài việc thải 11.500 tấn nước bị nhiễm xạ nhẹ này ra Thái Bình Dương". Chính quyền Nhật Bản đã cho biết như trên. Tập đoàn TEPCO không còn chỗ để chứa loại nước có độ nhiễm xạ cao hơn nữa.

Công việc thải nước sẽ kéo dài 5 ngày, thế nhưng ngay lập tức, Hàn Quốc đã tỏ ý quan ngại trước nguy cơ ngành đánh cá của họ có thể bị thiệt hại do tình trạng nước biển bị nhiễm xạ.

Để hạn chế việc thải nước bị nhiễm xạ ra biển, tập đoàn TEPCO đã yêu cầu Nga cung cấp cho họ một nhà máy nổi, chuyên xử lý nước bị nhiễm phóng xạ. Một trong những nhà máy này được đặt tại Vladivostock, miền Viễn Đông nước Nga, chuyên « giải độc » cho các tàu ngầm nguyên tử của Nga.

Trên đất liền, tỉnh Fukushima đang cho đo lường mức độ phóng xạ tại hơn một ngàn công viên, vườn trẻ hay sân trường học trong vùng. Các bậc phu huynh học sinh ngày càng lo ngại là tỷ lệ phóng xạ có thể làm tổn hại sức khỏe con em của họ.

Nhìn chung, các chuyên gia hạt nhân Nhật Bản độc lập đã không khỏi lo ngại trước hai nguy cơ : trước hết là một vụ nổ tương tự như một ngọn núi lửa dưới sức ép của khối lượng hơi nước tích tụ càng lúc càng nhiều trong 6 lò hạt nhân tại Fukushima, và kế đến là việc các thanh nhiên liệu hạt nhân đã bắt đầu bị nung chảy

 

 

10 Phóng xạ iod131 trong nước biển cao gấp 7,5 triệu lần mức an toàn

Công ty Điện lực Tokyo TEPCO cho biết, họ đã phát hiện chất phóng xạ iodine 131 trong nước biển gần nhà máy, với nồng độ cao gấp 7,5 triệu lần giới hạn cho phép.

Hôm thứ Bảy tuần trước, TEPCO phát hiện nước nhiễm phóng xạ đang rỉ ra từ bể bê tông chứa nước thải đã qua xử lý ở gần lò phản ứng số 2. Bể chứa này đã bị nứt.

Các chuyên gia nói rằng, việc này cho thấy rõ là phóng xạ nồng độ cao trong lò phản ứng đang chảy xuống biển, cần phải ngăn chặn ngay càng sớm càng tốt.

TEPCO cho biết, mẫu nước lấy gần đường dẫn nước vào lò phản ứng số 2 vào lúc 11 giờ 50 phút thứ Bảy 2/4 có chứa 300.000 becquerel phóng xạ iodine 131/1cm khối, tức là nhiều gấp giới hạn cho phép 7 triệu rưỡi lần.

Theo TEPCO, trong các mẫu nước lấy lúc 9 giờ sáng hôm qua 4/4, con số này đã giảm xuống còn 200.000 becquerel/1cm khối, tức là cao gấp 5 triệu lần so với giới hạn cho phép.

Mẫu nước lấy hôm thứ Hai cũng chứa lượng cesium 137 cao gấp giới hạn cho phép 1,1 triệu lần. Chu kỳ bán rã của chất phóng xạ này là 30 năm.

 

 

9 Phát hiện phóng xạ cesium nồng độ cao trong cá Kounago

Người ta đã phát hiện trong một loại cá bột sống ngoài khơi tỉnh Ibaraki có lượng phóng xạ cesium cao hơn giới hạn cho phép.

Mẫu nước lấy hôm thứ Hai cũng chứa lượng cesium 137 cao gấp giới hạn cho phép 1,1 triệu lần. Chu kỳ bán rã (half life) của chất phóng xạ này là 30 năm.

Ibaraki nằm ở phía nam Fukushima, nơi có nhà máy điện hạt nhân đang gặp sự cố.

Tỉnh Ibaraki cho biết, trong 1 kg cá Kounago, tức một loại cá nhỏ thuộc họ cá cát, gần giống cá chình, có 526 becquerel phóng xạ cesium. Giới hạn chấp nhận được là 500 becquerel. Đây là lần đầu tiên người ta phát hiện phóng xạ cesium trong cá cao hơn mức cho phép.

Tất cả các hợp tác xã nghề cá trong tỉnh đã đồng ý dừng đánh bắt cá Kounago theo yêu cầu của chính quyền tỉnh.

Ngành thủy sản cận duyên (và có thể cả nông lâm sản của Nhật Bản) quanh vùng nhà máy nguyên tử Fukushima sẽ bị ảnh hưởng lâu dài hàng nhiều chục năm . Một thông tin rât xấu cho ngành sản xuất thực phẩm .
Khác với phóng xạ từ Iodine đồng vị (thời gian bán phân hủy chi có 8 ngày) Cesium đồng vị có thời gian bán phân hủy (half life) là 30 năm .
Do thời gian lâu như vậy nên Cesium đồng vị sẽ có cơ hội xâm nhập dần dần tích tụ trong cơ thể các sinh vật qua chuỗi thức ăn (food chain) và nước uống .
Ts NT Bình

 

 

http://www.baomoi.com/Home/TheGioi/vovnews.vn/Tong-thu-ky-LHQ-lo-ngai-su-co-hat-nhan-tai-Nhat-Ban/5989502.epi

 

7 Nhật yêu cầu Nga giúp xử lý nước nhiễm phóng xạ

Khu vực nhà máy điện hạt nhân của Nhật bị hư hại trong thiên tai
Hình: AFP

Mức phóng xạ cao gấp nhiều ngàn lần mức cho phép trong nước gần nhà máy điện hạt nhân ở Fukushima

Nhật đã yêu cầu Nga gửi một tàu đặc biệt để xử lý nước nhiễm phóng xạ từ một nhà máy điện hạt nhân bị hư hỏng vì trận động đất và sóng thần vào tháng trước.

Hôm thứ Hai, một phát ngôn viên cho cơ quan an toàn hạt nhân của Nga, ông Rosatom, nói rằng các giới chức Nga đang xét lời yêu cầu này.

Tàu Nga này xử lý các chất lỏng hạt nhân của những tàu ngầm hạt nhân của Nga đã không hoạt động nữa. Tàu này được đóng trong một dự án chung giữa Nga và Nhật.

Cũng hôm thứ Hai, các công nhân tại nhà máy Fukushima bắt đầu cho thải 10.000 tấn nước nhiễm phóng xạ ra biển để lấy chỗ chứa nước có mức phóng xạ cao hơn nữa, đánh dấu một nỗ lực mơi nhất để tìm cách sửa chữa các lò phản ứng bị quá nóng.

Chánh văn phòng Nội các Nhật Yukio Edano nói rằng không thể tránh khỏi việc sử dụng biện pháp này để bảo đảm an toàn.

Ông cho biết nước được thải có ít phóng xạ hơn là nước sẽ được bơm vào các bể chứa, phần lớn là từ lò phản ứng số 2 của nhà máy Fukushima.

Các giới chức đã ghi nhận mức phóng xạ cao gấp nhiều ngàn lần mức cho phép trong nước ở gần nhà máy Fukushima, nơi mà hệ thống làm nguội của tất cả 6 lò phản ứng đã bị hư hỏng vì trận động đất và sóng thần vào ngày 11 tháng Ba.

Toán nhân viên sửa chữa đã xác định nguyên nhân của vụ rò rỉ phóng xạ có lẽ là do một vết nứt trong bể chứa nước gần lò phản ứng số hai.

 

 

6 Mỹ gởi máy bơm lớn để làm nguội lò phản ứng hạt nhân của Nhật

Lò phản ứng hạt nhân quá nóng tới mức nguy hiểm tại nhà máy điện hạt nhân Fukushima
Hình: AP

Lò phản ứng hạt nhân quá nóng tới mức nguy hiểm tại nhà máy điện hạt nhân Fukushima

 

Hoa Kỳ sẽ gởi hai trong số các bơm lớn nhất thế giới tới Nhật Bản để giúp làm nguội các lò phản ứng hạt nhân quá nóng tới mức nguy hiểm tại nhà máy điện hạt nhân Fukushima.

Thường được sử dụng để bơm bê tông, các máy bơm cao do Đức chế tạo này đã được cải biến để bơm nước vào những lò phản ứng mà các công nhân đã vất vả kiểm soát kể từ khi xảy ra trận động đất và sóng thần hôm 11 tháng Ba, phá hủy hệ thống làm nguội của nhà máy điện này.

Do công ty Putzmeister chế tạo, các máy bơm này – có những cánh tay vươn tới độ cao 70 mét lên trời – đã được sử dụng trong các dự án xây dựng tại Hoa Kỳ, và đã được chở từ Mỹ tới Nhật Bản trên máy bay Antonov của Nga, là loại phi cơ vận tải lớn nhất thế giới.

Công Ty Điện Lực Tokyo điều hành nhà máy Fukushima đã đặt mua các máy bơm này trị giá 1,8 triệu đô la mỗi máy.

Chiếc phản lực cơ này bay từ Nga tới Mỹ để nhận những máy bơm để chở qua Nhật trong một chuyến công tác mà Giám đốc hãng chế tạo máy bơm, Kelly Blickle, nói với đài VOA là một “nỗ lực toàn cầu” để giúp làm nguội nhà máy điện vừa kể.

Cả hai máy bơm này đều được điều khiển từ xa, cho phép công nhân hoạt động ở một khoảng cách an toàn đối với các lò phản ứng bị rò rỉ phóng xạ.

Hai chuyên viên kỹ thuật của công ty Mỹ sẽ đi cùng với các máy bơm để huấn luyện cho chuyên viên Nhật cách sử dụng máy bơm. Các máy bơm này theo trông đợi sẽ tới Nhật vào ngày 11 và 12 tháng Tư.

Các công nhân tại nhà máy điện Fukushima hiện sử dụng một máy bơm nhỏ hơn với chiều cao 58 mét do cùng công ty Đức vừa kể sản xuất.

Những máy bơm do cùng công ty này sản xuất đã được sử dụng để bơm bê tông và phủ kín các lò phản ứng trong tai nạn hạt nhân năm 1986 ở Chernobyl, Ukraina.

 

5 Hoa Kỳ điều tra an toàn tại nhiều nhà máy hạt nhân

Chủ tịch Ủy ban An toàn Hạt nhân Hoa Kỳ Gregory Jaczko (trái)
Hình: AP

Chủ tịch Ủy ban An toàn Hạt nhân Hoa Kỳ Gregory Jaczko (trái)

Hoa Kỳ sẽ gởi hai trong số các bơm lớn nhất thế giới tới Nhật Bản để giúp làm nguội các lò phản ứng hạt nhân quá nóng tới mức nguy hiểm tại nhà máy điện hạt nhân Fukushima.

Thường được sử dụng để bơm bê tông, các máy bơm cao do Đức chế tạo này đã được cải biến để bơm nước vào những lò phản ứng mà các công nhân đã vất vả kiểm soát kể từ khi xảy ra trận động đất và sóng thần hôm 11 tháng Ba, phá hủy hệ thống làm nguội của nhà máy điện này.

Do công ty Putzmeister chế tạo, các máy bơm này – có những cánh tay vươn tới độ cao 70 mét lên trời – đã được sử dụng trong các dự án xây dựng tại Hoa Kỳ, và đã được chở từ Mỹ tới Nhật Bản trên máy bay Antonov của Nga, là loại phi cơ vận tải lớn nhất thế giới.

Công Ty Điện Lực Tokyo điều hành nhà máy Fukushima đã đặt mua các máy bơm này trị giá 1,8 triệu đô la mỗi máy.

Chiếc phản lực cơ này bay từ Nga tới Mỹ để nhận những máy bơm để chở qua Nhật trong một chuyến công tác mà Giám đốc hãng chế tạo máy bơm, Kelly Blickle, nói với đài VOA là một “nỗ lực toàn cầu” để giúp làm nguội nhà máy điện vừa kể.

Cả hai máy bơm này đều được điều khiển từ xa, cho phép công nhân hoạt động ở một khoảng cách an toàn đối với các lò phản ứng bị rò rỉ phóng xạ.

Hai chuyên viên kỹ thuật của công ty Mỹ sẽ đi cùng với các máy bơm để huấn luyện cho chuyên viên Nhật cách sử dụng máy bơm. Các máy bơm này theo trông đợi sẽ tới Nhật vào ngày 11 và 12 tháng Tư.

Các công nhân tại nhà máy điện Fukushima hiện sử dụng một máy bơm nhỏ hơn với chiều cao 58 mét do cùng công ty Đức vừa kể sản xuất.

Những máy bơm do cùng công ty này sản xuất đã được sử dụng để bơm bê tông và phủ kín các lò phản ứng trong tai nạn hạt nhân năm 1986 ở Chernobyl, Ukraina.

 

 

4 Hoa Kỳ chưa sẵn sàng để ứng phó với các trận động đất

Trong hơn 100 năm nay, Hoa Kỳ chưa hề bị một trận động đất tàn phá nặng nề, và một bản phúc trình mới cho biết, người Mỹ sai lầm khi nghĩ rằng họ đã sẵn sàng ứng phó với động đất. Bản phúc trình nói các biến cố mới đây đã nhận ra những chỗ yếu của Hoa Kỳ.

Trận bão Katrina tàn phá thành phố New Orleans và khu vực Duyên Hải vùng Vịnh Mexico năm 2005

Trận bão Katrina tàn phá thành phố New Orleans và khu vực Duyên Hải vùng Vịnh Mexico năm 2005

 

 

Phúc trình này do Ủy Ban Khảo Cứu Quốc Gia, một cơ quan cố vấn cho chính phủ Mỹ, soạn thảo.

Các tác giả của cuộc khảo cứu này nói trận bão Katrina tàn phá thành phố New Orleans và khu vực Duyên Hải vùng Vịnh Mexico năm 2005 cho thấy Hoa Kỳ không đủ kiên cường để trỗi dậy mau chóng sau một thiên tai lớn tại một khu vực đô thị.

Cuộc khảo cứu nói rằng, các trận động đất xảy ra tại Hoa Kỳ đã có cường độ từ vừa tới mạnh trong những thập niên mới đây, hoặc đã xảy ra tại những khu vực dân cư thưa thớt. Các tác giả đã nêu lên một cuộc thực tập động đất mới đây tại Los Angeles, cho thấy một trận động đất với cường độ 7,8 điểm sẽ đưa tới những tổn thất vô cùng nặng nề.

Hầu hết bản phúc trình này được viết trước khi xảy ra trận động đất hôm 11 tháng Ba ở Nhật Bản, nhưng trưởng ban soạn thảo, ông Robert Hamilton, nói rằng những biến cố ở đó cho thấy một tai họa có thể gây ảnh hưởng giây chuyền như thế nào:

“Tại Nhật Bản, trận động đất gây ra sóng thần và sóng thần này làm mất điện, và mất điện gây nguy hiểm cho lò phản ứng hạt nhân. Và như vậy nhiều khi lập kế hoạch để đối phó với những biến cố như thế này người ta không tiên liệu được một biến cố dồn dập sẽ tạo ra những khó khăn chồng chất tiếp theo như thế nào.”

Phúc trình đưa ra một kế hoạch 18 điểm, đề nghị giáo dục công chúng tốt hơn về vấn đề này, tạo ra những hệ thống dự báo ngắn hạn và báo động sớm, cải thiện những thiết kế công trình xây cất chịu đựng được chấn động của động đất mạnh hơn và tìm ra các kỹ thuật tốt hơn để trang bị thêm cho những tòa kiến trúc cũ.

Kế hoạch cũng đề nghị cải tiến các cuộc mô phỏng động đất và đánh giá những hạ tầng cơ sở quan trọng như điện, nước và xa lộ.

Trưởng ban soạn thảo Hamilton nói rằng Hoa Kỳ cũng cần chú ý thêm về động đất tại các tiểu bang, ngoài tiểu bang dễ bị động đất như California:

“Thí dụ, tại khu vực thung lũng sông Mississipi ở miền Trung, đã có ba trận động đất mạnh 8 điểm vào những năm 1811 và 1812. Từ đó tới nay đã không có chấn động ở mức cao nào xảy ra tại đó. Vì thế có một sự tự mãn trong ứng phó với đe dọa động đất tại khu vực đó, và sẽ có rất nhiều tòa kiến trúc dễ bị hư hại khi động đất xảy ra.”

Ông Hamilton nói rằng nhiều nơi tại miền đông Hoa Kỳ cũng dễ bị nguy hiểm.

Các chuyên gia địa chấn nói rằng lịch sử thường dạy chúng ta hãy chờ đợi những gì không chờ đợi nhất.

Bản phúc trình đề nghị Hoa Kỳ dành 300 triệu đô la mỗi năm trong vòng 5 năm tới để biến nước Mỹ thành nơi vững chắc hơn khi có trận động đất mạnh xảy ra.

 

3 Pháp đề nghị đưa ra những tiêu chuẩn quốc tế về an toàn hạt nhân

Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy đề nghị đưa ra những tiêu chuẩn quốc tế mới về an toàn hạt nhân, và cảnh báo rằng những rò rỉ phóng xạ tại Nhà Máy Điện Hạt Nhân Fukushima của Nhật Bản có thể ảnh hưởng tới toàn thể thế giới. Thông tín viên Henry Ridgwell tường thuật từ Tokyo cho đài VOA rằng, ông Sarkozy kêu gọi giới chức hạt nhân của những quốc gia công nghiệp hóa trong nhóm G20 thảo luận về vấn đề này trong một hội nghị được tổ chức vào tháng Năm năm nay.

Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan chào đón Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy trước cuộc hội đàm tại Tokyo, ngày 31/3/2011

Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan chào đón Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy trước cuộc hội đàm tại Tokyo, ngày 31/3/2011

 

Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy là nhà lãnh đạo nước ngoài đầu tiên viếng thăm Nhật Bản kể từ khi xảy ra trận động đất và sóng thần tại nước này hôm 11 tháng Ba. Tại một cuộc họp báo tiếp theo sau cuộc họp với Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan, ông Sarkozy cảnh báo rằng những gì xảy ra tại Nhà Máy Điện Hạt Nhân Fukushima có thể gây hậu quả cho toàn thế giới.

Ông Sarkozy nói rằng, cần phải sửa chữa lại tình trạng khác biệt giữa các nước trong lãnh vực bảo vệ an toàn cho các nhà máy điện hạt nhân vì không có một tiêu chuẩn quốc tế về vấn đề này. Ông Sarkozy cho biết, với sự hợp tác của Thủ tướng Nhật Bản, ông dự tính tổ chức một hội nghị giới chức hạt nhân những nước trong nhóm G20 để chuẩn bị cho hội nghị thượng đỉnh về an toàn hạt nhân do Cơ Quan Nguyên Tử Năng Quốc Tế tổ chức trong tháng Sáu. Ông nói rằng, việc này sẽ bảo đảm là đưa ra được những tiêu chuẩn quốc tế về an toàn hạt nhân trong năm nay.

Thủ tướng Nhật Bản, ông Naoto Kan, đã cám ơn Pháp về sự giúp đỡ của họ, nhưng nói rằng, ưu tiên hàng đầu của Nhật Bản là ngăn chặn cho cuộc khủng hoảng tại nhà máy điện hạt nhân Fukushima không trở nên tệ hại hơn.

Ông Kan nói rằng, một khi tình hình đã được chế ngự tới một mức độ nào đó thì chính phủ Nhật sẽ phải phân tích xem lý do tại sao tai nạn này đã ngày càng lớn hơn. Ông Kan nói, qua việc nghiên cứu này, Nhật Bản sẽ phải xem xét biện pháp nào có thể thực hiện để ngăn ngừa những tai họa như vậy tái diễn và việc này phải được quốc tế thoả thuận. Sẽ có thêm 20 chuyên viên kỹ thuật hạt nhân của Pháp tới Nhật Bản để giúp giải quyết cuộc khủng hoảng tại nhà máy điện Fukushima.

Pháp là nước giữ vai trò chủ tịch luân phiên của khối G20 năm nay, và cũng là nước lệ thuộc vào năng lượng hạt nhân nhiều nhất thế giới, có 58 lò phản ứng sản xuất 75% lượng điện tiêu thụ trong nước. Tổng thống Sarkozy nói rằng, những ai yêu cầu đóng cửa tất cả các nhà máy điện hạt nhân sau khi xảy ra cuộc khủng hoảng ở nhà máy điện Fukushima nên thực tế hơn.

Ông Sarkozy nói rằng mọi người đang làm việc tích cực để giảm bớt khí thải CO2 từ việc sản xuất điện. Nhưng không có nhiều giải pháp để giảm bớt khí thải, đó là lý do tại sao đây không phải là vấn đề chọn lựa, mà là vấn đề an toàn hạt nhân, bởi vì không có biện pháp thay thế. Ông nói rằng, những kế hoạch năng lượng thay thế không thể thế chỗ được cho các nhà máy điện hạt nhân, vậy thì những tiêu chuẩn an toàn phải được củng cố.

Các chuyên viên kỹ thuật báo cáo rằng, trong khu vực đại dương kế cận nhà máy điện Fukushima, mức phóng xạ lên cao nhất là khoảng 4 ngàn 385 lần mức giới hạn luật định.

Nhưng cơ quan an toàn hạt nhân của Nhật Bản khẳng định rằng, sự kiện này không gây nguy hiểm cho sức khỏe con người, vì mọi người đã được di tản ra khỏi vùng lân cận và hoạt động đánh cá cũng đã bị cấm trong khu vực này.

Hãng tin Kyodo của Nhật nói rằng, nhà chức trách đã không thể thu nhặt tới 1 ngàn xác người bị nhiễm xạ ở bên trong vùng phải di dản.

Số tử vong được xác nhận trong trận động đất và sóng thần hôm 11 tháng Ba đã tăng lên tới hơn 11 ngàn 400 người với 16 ngàn 500 người vẫn còn mất tích.
 

2 Nhật Bản không thể thu hồi 1.000 thi thể vì lo ngại xác bị nhiễm xạ

 

Bé Kon Manami, 4 tuổi, ngồi chờ cha mẹ và em gái vẫn còn bị mất tích sau thảm họa động đất và sóng thần ở Miyako, phía Bắc Nhật Bản

Hình: AP

Bé Kon Manami, 4 tuổi, ngồi chờ cha mẹ và em gái vẫn còn bị mất tích sau thảm họa động đất và sóng thần ở Miyako, phía Bắc Nhật Bản

Ðường dẫn liên hệ

Giới hữu trách Nhật Bản thông báo họ không thể thu hồi khoảng 1.000 thi thể nằm trong bán kính 20 km của nhà máy điện hạt nhân bị hư hỏng, vì lo ngại rằng các xác chết đó bị nhiễm xạ nặng.

Một bản tin của hãng Kyodo hôm nay nói rằng các nạn nhân thiệt mạng trong trận động đất kéo theo sóng thần hôm 11/3.

Theo hãng này, xác những nạn nhân đã bị phơi nhiễm lượng phóng xạ cao sau khi chết.

Các nguồn tin cảnh sát cảnh báo rằng nếu thân nhân các nạn nhân hỏa táng người thân theo truyền thống ở Nhật Bản, thì điều đó sẽ đưa nhiều hơn các chất liệu phóng xạ vào môi trường.

Các tin tức khác cho biết số người tử vong được xác nhận cho tới nay là trên 11.400 người với hơn 16500 người vẫn còn mất tích.

Trong khi đó, Tổng thống Pháp Nicolas Sarkozy đã kêu gọi các nước trên thế giới thiết lập các tiêu chuẩn an toàn chung về hạt nhân để bảo đảm rằng sẽ không lặp lại một cuộc khủng hoảng hạt nhân như ở Nhật Bản.

Xuất hiện bên cạnh Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan ở Tokyo ngày hôm nay, ông Sarkozy cho rằng hiện không có giải pháp thay thế khả thi đối với năng lượng hạt nhân, nhưng nói rằng các tiêu chuẩn an toàn cải thiện cần phải được thảo luận vào cuối năm nay.

Trong khi đó, Thủ tướng Nhật Bản Naoto Kan cho biết ưu tiên hiện nay của ông là ổn định tình hình tại nhà máy hạt nhân, vốn đã phát xạ theo nhiều hình thức khác nhau kể từ khi hệ thống làm nguội bị hỏng vì động đất và sóng thần.

 

 

1 Mạch nước ngầm Fukushima nhiễm phóng xạ

 

 

Từ Tokyo, thông tín viên Đỗ Thông Minh tường thuật :

 
Lính Nhật tìm xác nạn nhân tại vùng Ishinomaki. Ảnh chụp ngày 01/04/2011.
Lính Nhật tìm xác nạn nhân tại vùng Ishinomaki. Ảnh chụp ngày 01/04/2011.
REUTERS/Carlos Barria
Tú Anh

Tập đoàn điện lực Tepco thông báo hôm nay 1/4 là tìm thấy độ phóng xạ cao gấp 10.000 lần bình thường trong mạch nước ngầm sâu 15 mét. Hai mươi bốn ngàn quân Mỹ và Tự vệ đội Nhật Bản được huy động tìm xác nạn nhân sóng thần dọc theo vùng duyên hải đông bắc Nhật Bản.

 
Hai mươi bốn ngàn quân Mỹ và Tự vệ đội Nhật Bản được huy động tìm xác nạn nhân sóng thần dọc theo vùng duyên hải đông bắc Nhật Bản. Trong khi đó, Thủ tướng Naoto Kan cho biết tình hình tại nhà máy hạt nhân Fukushima vẫn chưa ổn định. Thông tin này gây lo ngại do tập đoàn điện lực Tepco thông báo hôm nay 1/4 à tìm thấy độ phóng xạ cao gấp 10.000 lần bình thường trong mạch nước ngầm sâu 15 mét.

Theo AFP, quân đội Mỹ Nhật huy động 65 chiến hạm và 120 máy bay cùng với trực thăng tham gia tìm kiếm thi hài của hơn 16 ngàn người trong danh sách mất tích.

Vấn đề gay go hiện nay trong công việc nhặt xác nạn nhân là có khoảng 1000 thi hài nằm trong vùng cấm xâm nhập trong bán kính 20km vì cường độ phóng xạ cao.

 

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